A bout de souffle, mais…

De moi a vous mes chers lecteurs, je croyais que j avais survécu a la pire des épreuves ; que la vie pouvait m imposer. Or ! Ce n’était qu un début :
Dans les années 50, je passais des journées entières a regarder la mer, les pêcheurs oui je me très bien a cette époque, je démarrais lentement, comme les montagnes russes, c’est que mon feu Père était sévère mais juste ; Un berbère quoi, qui veut dire je suis un, origine de taraudante.

Pour aller jouer avec les copains du quartier, ou aller a la mer faut attendre ma mère du retour du travail (hôpital Med V), mon Maroc était occupé par les français.

Gentiment et doucement j accélérais, progressivement, j ose sortir seul, surtout mon regretté Père est partit dans les montagnes comme résistant, et chaque jour j aller encore plus loin du quartier avenue pasteur, la ou je suis né et grandi.

Comme un possédé, je reste des heures a regarder la mer, pendant les relâche de l’école, sans le cacher, j étais jeune, curieux et invincible, du moins je le penser.

Des années sont passés, que ça fait un bon moment que ma patrie est libre.
Un dimanche, alors qu il faisait vraiment très beau, j étais avec des amis de (derb lalla zahra), oui a la mer (mouilha), la avec leurs encouragements aussi l’inconscience, aussi un défi avec moi-même, j adore la mer, je ne savais pas nager ; pour moi c’est un comble et une honte.

Cela semble dingue, pour Chehibat El-Ayachi, cependant je pensais qu il serait facile de me laisser glisser et tout ira bien ; ah ! Inutile de vous dire, que la mer nature en avait décidé autrement. Avant d’avoir le temps de me retourner, pour voir mes amis, je me trouve emporter au fond comme un cailloux.

On ira tous au paradis, comme chanter Michel polnaref ; or j avais suffisamment de lucidité, et que je l’ai toujours, pour me rendre compte de la gravité de la situation et dans la panique mes amis se sont enfuit : me laissant seul avec mon destin et une noyade assurée. A force de crier n’était d’autre effet que de vider mes poumons de leur air, l’épuisement que je ressentais m attirait irrésistiblement sous l’eau.

Deux jours je me suis réveillé a l’hôpital Med V, le hasard dans le service ou mon adorable Mère travaille. Merci a mon bon Dieu, et ce pêcheur qui a entendu mes appels de secours.

Mon Dieu l’avait voulu : c’est le retour a la vie, des semaines la douleur me frappa une sensation de br»lure dans l’œsophage dans le fond de ma gorge, c’est le prix a payer, et j en suis heureux car c’est peu.

Et depuis le temps a bien passé, Chehibat El-Ayachi est devenu Ba-Ayouch : qui a et toujours défendu les faibles et les pauvres, devenu maître – sauveteur, défendre des années mon Maroc aux frontières, et au hors ; rugbyman, un exemple de l’endurance hors de son pays (salaire du pain).

Bêtement je croyais que ces aventures du passé n’avaient servi qu a me prouver que j étais vraiment indestructible, rien ne me blesse, ni me fait du mal ; j appelle ça l’expérience. De toute façon, j avais toujours vécu sur le fil du rasoir, sans franchir la ligne verte, avec la famille, amis (ies), et justice.

Plouf ! Pour l’argent ma propre famille m a vendu pour l’argent, c’était l’histoire un poignard dans le dos. J appelle cela ** survivre a la survie**, et je peux vous le dire mes chers lecteurs, c’est la partie la plus dure, qui m a bien marqué en fer rouge, mais je suis la une autre histoire un nouveau homme, car la vie continue pour moi.

Vous demandez sans arrêt, pourquoi vous avez tant lutté pour survivre c’est que vous exister ; toujours dire chaque partie de votre vie ; aussi petite soit – elle ne doit pas changée. Rappelez-vous, c’est un peu comme dans la noyade, personne ne peut comprendre votre expérience, ni ne peut imaginer la sensation de se noyer. Le fait d’avaler de l’eau en croyant respirer ; je veux dire nos échecs de la vie on les avale et aller toujours en avant.

Pourquoi j écris cette histoire vraie, c’est que je vois la lumière, la joie de la vie ; le sourire des intègres. Le fait de rencontrer d’autres survivants, des personnes incorruptibles dans ce monde pourri, m a permis de réaliser que je n’étais pas le seul galet sur ce chemin.

Si ma vie devait reprendre un sens cela ne dépendait que de moi ; quatre années sont passé avec une bataille sans pitié ; lentement mais avec certitude aujourd hui, je réapprends a respirer dans la campagne de mes ancêtres, dans la paix, amour, et chaleur.

Mais grâce a mon bon Dieu, ma Mère, une personne intègre de loi (F-Y), a la confiance et l’amour d’une personne, ma ténacité, avec mon franc parler de toujours, et parole de Ba-Ayouch qui ne laisse rien au hasard, ni se laisse faire.

Merci a vous tous..

A bout de souffle, mais j existe et je veux vivre innch-Allah.
Vivre pour le meilleur et ne rien garder, que l’honneur, l’amour…

Ba Ayouch Lausanne

Auteur/autrice