A coeur ouvet avec le chouchou doukkali Reda Riyahi

Un entretien qui tombe a point nommé où Reda Riyahi parle du foot comme un des beaux arts.

Comment est née ta passion pour le football ?

Reda : La passion du football est presque innée chez un sportif. Il est impossible de préciser le moment de son émergence.

Est-ce que tu t es rendu compte très tôt de ta vocation footballistique ?

Effectivement, a force de regarder les matches, d’admirer de grands joueurs. J aspirai a leur ressembler et par la suite je me suis rendu compte que le football est le meilleur sport auquel je devais m adonner.

Tout jeune quelles étaient tes idoles sportives ?

Au Maroc, Amanllah et Chrif qui étaient des joueurs de hautes gammes.
A l’étranger, le joueur qui m avait séduit c’était Maradona.

Le public jdidi a une forte tendance a placer tout son espoir sur ta compétence. On dit qu un match sans Réda est un match insipide et peu motivant !

En toute modestie je peux dire que le sport est une technique et une vocation pour parvenir a être vedette, il faut les deux a la fois. Pour cela, un bon joueur est appelé a rester toujours égal a lui-même et a garder les pieds sur terre. Forcement, il aura de l’estime du public : Dans le terrain, c’est le sérieux, dans le jeu c’est la communication entre les joueurs qui créent la saveur du jeu.

Certains observateurs et non les moindre te considèrent comme un deuxième entraîneur dans le terrain. Comment peux-tu nous élucider sur cela ?

Oui c’est un peu vrai, dans le terrain je suis « capitaine » je sens que j ai un devoir, une responsabilité que je dois assumer au cours du match il faut que j offre aux public un résultat de qualité. A chaque compétition je donne le maximum de moi-même. Mon devoir est de bien jouer, de bien me comporter et de tout donner. Mais les orientations et les remarques de l’entraîneur restent primordiales et indiscutables.

Pourquoi préfères-tu rester avec le DHJ pourtant tu avais reçu des propositions alléchantes des autres clubs !

Parce que j ai un amour très fort pour ma ville et mon club.

Quels conseils peux-tu donner a un joueur en herbe pour devenir une vedette ?

Aimer jouer est une chose. Etre doué pour ce sport en est une autre. l’artiste en football c’est cet homme qui dispose d’un art qu il ne partage avec nul autre. Avec un seul toucher de balle, il apaise et contente tout le public chacune de ses interventions est un ravissement pour ses fans.

Tu avais dit auparavant que le foot est un don presque inné chez la personne. Que peux-tu nous dire de « tel père tel fils » Est ce que tu ne penses pas que tes deux petits enfants âgés de cinq et neuf ans,vont devenir très célèbres dans le monde footballistique ?

J essayerai de voir leur penchant, je vais les orienter et c’est a eux de décider.

Quel est le meilleur match que tu as joué cette année ?

DHJ/OCK. (Aller)

Quel le mauvais match que tu as disputé et que tu veux oublier très vite ?

KAC/DHJ

L’hebdomadaire « Planète Sport » a choisi les meilleurs sportifs de l’année 2008. Tu as décroché le titre du « Joueur d’Or ». Qu as-tu ressenti après avoir été primé par Planète sport ?

J étais très fier et très ravi. Je remercie « planète sport ».

Notre confrère B. Bouimid disait dans l’un de ses articles que tu étais le fils du quartier Byada a El Jadida Biyada se trouve a Safi n’est ce pas ?

Exactement, Biyada se trouve a Safi. Peut-être que monsieur Belaid, l’a dit par inadvertance. Je suis fils de Derb Al Barkaoui.

Que penses-tu des ajournements consécutifs du championnat national ?

Ils ne sont pas dans l’intérêt des clubs.

Ces ajournements peuvent causer des dégringolades aux équipes. Grâce a votre succès au terrain El Abdi, face au Kawkab Marrakech 2 a 1. Vous avez consolidé votre place en tête du classement avec 35 points, ex aequo avec le RCA. Vous avez aussi emporté le championnat d’automne. Pensez-vous continuer le championnat sur le même rythme ?

On pense aller le plus loin possible dans les autres compétitions, on va tout donner. On est capable de faire de bonnes choses, on l’a montré et on a des joueurs capables de faire la différence.

Votre dernier mot ?

Je remercie votre journal Albayane et je souhaite que le DHJ illustre cette année le sport doukkali.

Propos recueillis par : Aboulkacem Aboufariss
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Aboulkacem Aboufariss
Albayane

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