A quoi les adresses éléctroniques servent-elles?

Tous ceux ou celles qui sont intégrés dans la nouvelle technologie de la communication, possèdent une ou plusieurs adresses électroniques pour recevoir ou émettre des messages. Nous consommons paisiblement le fruit des recherches technologiques réalisés par les autres. Cela est pratique puisque toute découverte devient un patrimoine universel. Mais il y a un problème.

Selon mon humble expérience,je constate ,en général ,deux catégories d’utilisateurs du courrier électronique: les marocains entre eux et les marocains et les autres. Quand on adresse un mail a une personne physique ou morale avec laquelle on n’a pas de lien familial ou amical, par exemple une société, une association, un office public, une administration etc. dans la majorité des cas on ne reçoit pas de réponse quand l’objet du mail n’a aucun profit pour le récepteur. J étais souvent amené, par mon statut de responsable d’une association, d’écrire a de nombreux établissements et associations pour demander une information, une aide, et je recevais rarement une réponse. Une réponse négative gentiment expédiée m aurait suffit.

Par contre, si j envoie un message semblable a une destination autre que marocaine, je reçois immanquablement la réponse négative ou positive. Si mon message n’est pas assez clair pour eux on me demande de préciser certaines choses ou si l’objet de mon mail ne les concerne pas, on m oriente vers d’autres destinations. Dans ce cas, celui qui reçoit le mail se considère obligé de répondre même a une personne qu il ne connaît même pas.

Alors pourquoi donc cette différence de comportement entre ces deux catégories d’utilisateurs d’un même produit de la nouvelle technologie ?

Cela est il en rapport avec notre culture selon laquelle ce qui ne m apporte rien devra être éliminé de mon esprit? Est ce qu on n’accorde pas assez d’importance au concept de la nouvelle technologie de la communication? Et pourtant cette nouvelle technologie est beaucoup plus pratique que les moyens classiques de la correspondance.

Keraoui Bouchaib