Comment Segedema s’est organisée pour l’Aïd

Forts de leurs expériences passées, les 210 agents de la société chargés du ramassage des ordures ménagères et du balayage savent désormais gérer les déchets de Aïd-el-Kébir. Pourtant, leur travail n’est pas de tout repos.

Quotidiennement, les éboueurs sont habitués a collecter près de 110 tonnes de rejets solides. Et ce volume double le jour du sacrifice. «La propreté doit être assurée dans les temps», explique Rachid Khadir, chef d’exploitation. En effet, les restes des viscères des moutons et des crânes grillés sont difficiles a débarrasser. Dans presque toutes les artères de la ville, les jeunes et moins jeunes montent des b»chers pour br»ler les têtes de moutons. Ces travaux de fortune sont une aubaine pour se faire de l’argent. De leur côté, les ménagères sont heureuses de se décharger d’une corvée astreignante. Ainsi, la société a mis sur pied un plan d’action pour ses agents. Les camions bennes prennent en charge les grandes voies. d’autres véhicules de ramassage et des matériels auront a s’occuper des quartiers populaires. Les travaux de collecte et de nettoiement se dérouleront de 6h a 11h et de 14h a 17h.

Par ailleurs, une semaine avant l’Aïd, Segedema a lancé une campagne de sensibilisation pour sauvegarder la propreté de la ville. De grands sachets en plastique ont été distribués gratuitement aux ménagères. Nombre d’entre elles, trouvant ces sacs a leur go»t, préfèrent les garder pour en faire meilleur usage. «Et se débarrassent subrepticement comme a l’accoutumée de leurs déchets au coin de la ruelle. Mais, heureusement, nous avons aussi appris a gérer ce genre de situation», précise Rachid Khadir.

M. R.
L’Economiste

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