Compatriote exilé !

Pauvre « blédard » toujours courbatu !

Dans son fief éternellement perdu

A la merci d’une généreuse pluie,

A la merci d’une clémence d’autrui.

Ou attendant une autre issue

Emanant d’un mécène féru.

Espoir farfelu, bravoure inédite!

Défi surhumain, foi insolite!

Combattant une cruelle misère

Que la patience encore tolère.

Quel monde ! Quelle atmosphère !

Quelle vie ! Quel miracle! Quelle ère !

Le pain est un luxe pour lui

L’eau demeure source de vie

Le dur labeur, confort et envie!

Innocemment d’un flou induit !

Sans remords, conscience paisible,

Serein, pensée infaillible !

Mohamed RIFKI – Fvrier 2008
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