CRISE AIGUE AU SEIN DU DHJ

Le DHJ ne sait plus a quel saint se vouer. Comme c’est triste et désolant de voir un public qui commence a lâcher son équipe. Un public qui manifeste sa colère, son indignation et son amertume a l’égard d’un comité qui se laisse entrainer par des pommes de discordes intestines Le DHJ ne cesse de sombrer, de dégringoler.

Il va de mal en pis!

Ce club doukali qui a figuré dans le palmarès du football national, occupe aujourd hui une place qui n’est pas enviable. Ses malheurs se succèdent et se multiplient et ne se ressemblent pas. On a beau lier son mauvais rendement a plusieurs facteurs, le public doukali, la mort dans l’âme ne veut plus l’entendre de cet oreille. Le commun des mortels, lie cette crise subite, aux dirigeants car depuis la nomination de ce nouveau comité, l’équipe n’est plus égale a elle-même. Les dirigeants ont brillé dans des bêtises. Ils ont multiplié leurs efforts pour le soi-disant redressement du club. Ils ont fait des recrutements louches et absurdes. Leurs choix n’étaient pas judicieux du tout.

Ils ont recruté des joueurs inutiles. Ils ont dilapidé une somme colossale environ 6 millions de dhs pour le recrutement de 14 joueurs qui sont restés finalement au banc de touche. c’est l’improvisation totale et le manque de stratégie qui y règnent en maitre. Les uns inculpent, les autres disculpent. On sème la zizanie au milieu de ce club. Pour le public jdidi, cette anarchie absolue est due a décisions hâtives irréfléchies voire unilatérales (cas de Karrouchi) un seul exemple parmi tant d’autres.

Les fervents jdidis lient cette mauvaise gestion a l’existence des intrus dans le monde footballistique. Alors pour que le DHJ retrouve son équilibre et son prestige d’antan, il faut que les actuels dirigeants aient la vertu de faire leur autocritique, sinon céder la place a ceux qui sont prêts a s’engager corps et âme pour diriger l’équipe.

Rappelons a ces actuels dirigeants, l’exemple très touchant d’un président bien rodé qui a tout b radé: sa santé, ses moyens et tout son temps. Bref, il a tout donné a l’équipe Doukkali qui a brillé de mille feux durant les années de Samam, Chiadmi, Chicha, Maaroufi, Tahtaoui

Cet homme n’est autre que feu Lyazid Chergui. c’est la personne qui n’a rien tiré du football et qui, au contraire, a nui a ses intérêts, a son cabinet d’avocat et a sa famille se sacrifiant avec dévouement et uniquement aux nobles objectifs du sport.

Aboulkacem Aboufariss

Auteur/autrice