De l’aurore au crépuscule
Ma vie de tellurien est surchargée d’examens !
Ma vie de marin est débordée d’embruns !
De privations tenaces je suis malade :
De leurs effets coriaces je sens du fade !
Au fil du temps, mon âme a pâti de douleurs
Et ma carcasse a perdu de ses couleurs !
Même si les fleurs dispersaient mille senteurs,
Je n’ai point eu le temps d’humer leurs odeurs !
Au boulot, de l’aurore au crépuscule,
Tous les jours, au risque d’être ridicule
J aurais rivé au moins un œil au pendule :
Dans la vie, qui ne se hâte pas recule !
L’auteur est pire qu un artiste qui enfante :
Il exprime son art sur scène tremblante !
Tant que la force le poursuit, il persiste !
Une fois fragilisé, il fait mine triste !
M. Ettalibi, Dr Sci., 13-06-2009