DHJ – 1, RAJA 1, Ryahi contre Alloudi, retrouvailles entre artistes

J ai rêvé cette nuit de Najib SALMI.
– Najib SALMI : Tu disais le comité du club DHJ ?
– Tarik BOUBIYA : En effet le comité du DHJ a été élu d’une façon démographique, Euh pardon !! Je voulais dire démo-clanique (le clan des siciliens ??). Excuses moi je n’arrive pas a prononcer de-mo-cratique, et toutes les bonnes volontés se sont tues. Quoi qu il en soit, a ne pas traduire : « LAYSSA FILKANAFIDI AMLASSOU ».

Mais le résultat est la, l’équipe marche, elle trotte même, arrive a tirer son épingle du jeu. Avec le résultat de samedi le DHJ est sixième au classement, alors, que veut le peuple ! Grâce au staff et a RIDA RIYAHI, le DHJ pratique un football plaisant, une équipe qui fait honneur a la ville et nous réconcilie avec le passé glorieux des BABA, AMANALLAH et autres célébrités qui ont fait le bonheur de l’équipe nationale.

Revenons a notre rencontre tant attendue, disputée samedi 29 avril 2007 au stade EL ABDI entre le DHJ et le RAJA de Casablanca. Côté climat, il a fait un temps magnifique, un vent moyen soufflait sur le terrain mais jouable. Les spectateurs rajaouis ont inondé en force le terrain, un public discipliné dans l’ensemble. Après un bref coup d’œil dans les parages, des alentours du stade, il y a la horde habituelle des mal lotis, les prêts a risquer, les escaladeurs de murs, les enfants de tous âges, aventuriers, sans sous et sans billets qui vous prient de les faire rentrer, collés a votre main, dans la crainte du rejet du service d’ordre En tout cas, les forces de sécurité sont très visibles, si vous avez regardé le match a la télé, vous vous souviendrez s»rement de cette image : la camera fixe en gros plan Moussa SOULAYMANE avec en arrière plan la silhouette très visible d’un officier de Police avec un engin de communication dans la main, une image pareille est impossible a voir dans les matchs du Barça ou du Real, sur la pelouse on ne voit que les joueurs et les arbitres…

Les forces de sécurité sont présentes en masse, même les uniformes vert-kaki anti-émeute, contrecarrer un public réputé violent et casseur, il n’en a rien été.

La tribune officielle regorge de monde, les officiels, les journalistes de toutes les langues, déliées ou pas, les m as-tu vu, les frontistes et les autres. Cette fois ci encore, je suis rebuté avec mon fils NASSIM, pas assez connu ou pas très officiel, le monde du football est univers de rustres, l’apparence dans toute son abjection, un microcosme représentatif des valeurs de toute une société. Tu philosophes maintenant !!??…

La première mi-temps est passée comme un éclair, le jeu est équilibré, les deux équipes pratiquent un football de qualité pour le bonheur du public présent. A la 32ème minute ALLOUDI déborde la défense et tire dans la foulée une balle que n’arrive pas a contrer le gardien LAMA, c’est le premier but du RAJA, reçu avec un tonnerre d’applaudissements par les nombreux supporters rajaouis, le vert ayant couvert une grande partie de la pelouse du stade. A la rentrée des vestiaires, le RAJA joue a 10 après l’expulsion de Khalid SBAI en fin de 1ère mi-temps et on assiste a une nette domination des jdidis qui maitrisent la partie, jouant un football collectif et agréable a regarder, a l’image d’un grand ROBIZ, le talentueux milieu de terrain d’origine sénégalaise qui fait parler de lui dans le sens de sa naturalisation en vue de l’intégrer dans notre équipe nationale, qu il en soit le bienvenu ! A la 62ème minute l’inévitable REDA RIYAHI marque un but salvateur pour couronner la ferveur collective des Doukkalis qui domine toute la deuxième partie : 81ème minute coup franc de ROBIZ mal cadré, 83ème minute REDA tire FOUHAMI fait une détente phénoménale et sort la balle, 84ème minute frappe de MOUSSA SOULAYMANE , légèrement a côté et pour clore ce festival offensif Doukkali , REDA tire en pleine surface de réparation a la 93ème minute, après un une deux avec ROBIZ, un tir qui n’a rien donné.

En final on peut dire que les deux buteurs ALLOUDI et REDA RIYAHI ont marqué de leur empreinte cette partie ou on vit du beau spectacle, mené de bout en bout par deux grands artistes du ballon rond, qui représentent tous les deux, deux générations de la grande et mythique équipe du RAJA.

Tarik Boubiya – El Jadida

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