Doukkala importantes pertes en tomates

Aprés la mouche blanche qui avait sévi dans les Doukkala ravageant une grande partie de sa tomate, c’est le tour d’une affreuse mouche surnommé « Toota Absoluta » d’y porter d’énormes dégats et plus particulièrement dans les régions d’Oulad Frej, Oualidia et Chtouka. Cette foudre qui dévasté la majorité des productions est tombée sur la tête des agriculteurs, venant a bout de l’unique espoir sur laquelle ils ont beaucoup investi pour la relance de la prochaine campagne agricole 2009-2010.

Le combat de cet insecte ravageur par les agriculteurs s’est avéré très difficile, a cause de sa puissance, son fort potentiel de furtivité, de dissimulation et des incursions, soit dans les racines, les tiges, ou les plantes de tomates, de manière a être a l’abri des médicaments et des pesticides utilisés dans de pareilles batailles.

« La dangerosité de l’insecte « Toota Obsuleuta », un nom d’origine espagnole, affirme Mohamed Naïniâ, technicien spécialisé dans le production des agrumes dans la région, vient de sa capacité a pénétrer a l’intérieur du grain de la tomate avant l’achèvement de sa croissance, pour devenir rapidement pour un papillon complet et capable d’initier le processus de production d’œufs, et causer une perte certaine des tomates affectées ».

Selon de nombreux agriculteurs, ces nouveaux insectes indiquent les mêmes sources, ont émergé pendant le début de cette année dans les régions de Tétouan, avant de faires son apparition a El Jadida, puis a Agadir. « c’est pire que la grippe aviaire ou porcine dans sa férocité, souligne le technicien précité, ce qui appelle les instances concernées a une nouvelle stratégie d’urgence pour surveiller, puis maîtriser la propagation de cette épidémie dangereuse »

Une grande partie des paysans des Doukkala craignent l’impact négatif de ce fléau sur le reste d’autres cultures, telles que les pommes de terre et les poivrons. «Nous demandons l’assistance des services agricoles. Il faut nous renseigner sur les mesures idoines pour protéger nos cultures. Si ce champignon se propage vers les champs d’autres cultures, ça serait une vraie catastrophe », s’inquiète un agriculteur a Chtouka.

– Le champignon répertorié est-il mentionné parmi les maladies dédommageables par les Mutuelles de la Caisse Nationale Agricole.

Certains agriculteurs victimes auparavant de certaines épidémie ayant ravagé leurs champs de culture comme la mouche blanche et autres, affirment n’avoir jamais perçu le moindre sou a ce sujet. «Nous sommes otages de procédures administratives très lentes peut être, se consolent certains d’autres».

Par ailleurs, dans certains marchés des Doukkala, les consommateurs relèvent de visu des tomates présentant «des traces grisâtres ». « Ces tâches sont dues au gel, elles ne sont pas nocives pour la santé », rassurent certains marchands se disant avertis.

Concernant ce détail, s’il s’agit vraiment de « gel », affirme un technicien bien informé, les tomates en effet trop sont sensibles aux froid a des températures en deça de 10°C (50°F), si elles sont stockées pour plus de 2 semaines ou a 5°C (41°F) pour plus de 6- 8 jours. Parmi les conséquences directs des dégâts dus au froid, a-t-il ajouté, il y a lieu de signaler l’absence de murissement et du développement de la couleur et de la flaveur des fruits, une couleur irrégulière, un amollissement prématuré, des crevasses de surface, le brunissement des graines, et une incidence plus importante des pourritures (en particulier des pourritures noires causées par Alternaria spp). Les dégâts dus au froid sont cumulatifs et peuvent être initiés au champ avant la récolte.

Enfin, dans d’autres régions des Doukkala certains agriculteurs parlent aussi d’autres symptômes d’autres maladies, a savoir des traces de mildiou et des nids de gale, sur d’autres cultures mais a un degré moindre

Mohamed LOKHNATI
L’OPINION

Auteur/autrice