Le jour se lève, la lumière du soleil passante par ses volets mal fermés lui caresse le visage, lui br»le les yeux. Il les entrouvre doucement, son cerveau essaie de s’adapter a ce changement si rapide, il les referme et retourne au monde qu il ne veut pas quitter, qu il ne peut pas quitter. Les images de sa chambre et celles de son beau sourire tracé sur son doux visage se mélangent.
Il sait qu elle ne fait partie que de son rêve. Il sait que chaque moment passé avec elle, aussi euphorique qu il était, ne faisait pas partie de sa vraie vie. De quel monde sa vie fait-elle partie ? Du monde des faux sourires des gens aux paroles blessantes et de leur vie superficielle ? Du monde du sang, des larmes, de la chair qui se découpe ? Ou du monde du soleil rose, des rivières violettes et des oiseaux chantant l’amour ? Du monde ou elle l’aime et soigne ses blessures ?
Toujours allongé dans son lit, ses yeux s’ouvrant et se refermant comme un obturateur, tantôt devant son visage qui se rapproche du sien, tantôt des murs qui symbolisent la pale vie qu il devra affronter encore et encore… Il réfléchit.
Au bout d’un moment, il se lève, ouvre sa fenêtre puis ses volets, se penche par-dessus et commence a regarder les gens a peine réveillés qui partent déja affronter leur vie. Il les regarde marcher inlassablement dans ces rues et boulevards qu il répugne déja. Il sourit. Ce sera la dernière fois qu il les verra marcher.
Il ferma les yeux, se laissa tomber… Il avait choisi son monde a lui, Il avait choisi le bonheur, l’amour, Il avait choisi de fermer les yeux et de ne jamais les reouvrir, il avait choisi son monde a elle.
Laila
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