Gestes a notre portée

La santé ? Est-ce le diamant de la sérénité ?
Hélas ! l’euthanasie ou suicide assisté
Brandit le pire drame de la société
Qui va a l’encontre de la sacralité !

Aux yeux des gestionnaires, la rentabilité*
Ne supporte nullement la vulnérabilité.
Pour une simple histoire d’efficacité,
Les vieux routiers sont plongés dans l’obscurité**.

Tant qu un article de maison est sollicité,
On le fait briller pour le rendre d’actualité.
Mais, une fois usé, il perd l’exclusivité.
La fragilité lui extorque toute réalité !

Nourrir un parent handicapé, édenté,,
Prendre soin de lui, hiver comme été,
Mastiquer pour lui tout : « viande et pâté ».
Ces gestes si beaux sont a notre portée !

Si tu souffres en face d’une infirmité,
Ton cœur débordera d’amour et de bonté.
Si tu aides a soigner autrui a volonté,
Tu seras comblé d’extrême félicité.

Une goutte de sang donnée avec générosité
Rend la vie a tout un chacun en difficulté !
Sans trop hésiter, le gain en affectivité
Et en sensibilité enrichit l’humanité !

Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 06-08-2016

Commentaires :
*Dans notre société actuelle, la rentabilité dépend surtout de la consommation. « l’humanité voit de plus en plus son « Jour du Dépassement » br»ler les limites qu on croyait lointaines dans le temps. Invitez donc les Savants a retrousser leurs manches sur le champ ! Eux seuls pourraient résoudre l’énigme sur tous les plans ! » Voir http://www.eljadida.com/actualite_news_el_jadida/jour-du-depassement-a5532.html. Le 8 aout 2016 sera le jour du dépassement pour 2016 au vu des pénuries d’eau, de la désertification, de l’érosion des sols, de la chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, de la déforestation, de la disparition des espèces, de la hausse des températures et de l’aggravation de certaines maladies due a la thermo-résistance et l’anti-biorésistance des agents pathogènes.

Hélas ! La consommation pour ne pas dire “surconsommation” se traduit souvent par le gaspillage d’un côté et le déséquilibre de l’autre. En réfléchissant deux fois, ne sommes-nous pas frères et sœurs a l’origine ? Alors pour bien vivre, on devrait suivre le bon et droit chemin. La méditation, la prière, le je»ne, les bonnes actions,, ne sont-ils pas des pratiques permettant la correction de nos itinéraires, souvent bizarres et erronés ? Imaginez la récompense réservée a un fils ayant pris soin de sa vieille mère édentée : « le paradis avec comme compagnon, le Prophète Moïse. Pensez aux enfants orphelins et aux personnes âgées a mobilité réduite qui ne demandent parfois qu un sourire affectueux ! »
« La parole bien dite n’a rien de bohème, mais donne la sensation suprême. Se passant de fourberies et de crème, elle vaut pour les femmes un diadème ». Voir http://www.eljadida.com/actualite_news_el_jadida/parole-magnanime-a4444.html
« Venant des mauvaises langues pour la forme et mal placée, la parole transforme vite l’ambiance en arène difforme et fait attendre tout le monde sous l’orme ». Voir http://www.eljadida.com/actualite_news_el_jadida/parole-sans-dome-a4429.html

Par ailleurs, a l’autre bout du monde, opulence oblige ou incitation a la consommation a outrance, on offre un repas pantagruélique en qualité-quantité-prix, a Singapour, a l’heureux acheteur d’un solitaire en or rose, de 2,08 carats, serti d’un diamant bleu au prix de 2 millions de dollars ! (voir : http://voyage.gentside.com/singapour/a-singapour-ce-restaurant-propose-une-experience-culinaire-a-1-8-millions-d-039-euros_art3211.html).

A ce propos, imaginez un poulet a qui on donne un quintal de blé ! Même si dix a vingt grains suffisent a remplir son gosier, il sera tenté de gratter le tas comme s’il devait choisir les bonnes graines ! Bien s»r une poule n’a pas grande chose dans la cervelle. En fait et ceci est valable pour la plupart des êtres vivants, une fois rassasiés, on fait la fine bouche avec tous les gâchis que cela suppose.

**L obscurité la plus dure a supporter est certainement celle qui est due a la maladie (cancer, diabète, Parkinson, Alzheimer, autisme, démence, ), la pauvreté, la précarité jointe a la solitude. François René, vicomte de Chateaubriand disait : « Quitté de mes compagnes, je me reposai au bord d’un massif d’arbres : son obscurité, glacée de lumière, formait la pénombre où j étais assis. ». Mémoires d’Outre-tombe (1848), p 411, 1re partie Livre 8 Chapitre 4. http://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-96800.php .

Moussa Ettalibi, Dr Sci.
Eljadida.com

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