« Hooligans » au stade Al Abdi (DHJ OCK 2-2)

Le DHJ a été tenu en échec face a l’OCK (Olympique de Khouribgua), après son match nul (2-2) hier soir sous les projecteurs du terrain d’Al Abdi a El Jadida. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la 8éme journée du championnat national.

En dépit des intempéries, le match s’est joué dans une ambiance exemplaire. Un public, nombreux et très fervent, est venu soutenir son équipe préférée. Les joueurs, quant a eux, n’ont épargné aucun effort pour présenter un beau spectacle. Les lignes d’attaque des deux équipes ont trouvé le chemin des filets quatre fois. d’un côté, Hassan El saouarri s’est illustré en marquant le 1er but a (13mn) en faveur du club des phosphates avant que son coéquipier Radwan Baklal ne récidive a (59mn). De l’autre côté, Réda Riahi et Ndaye ont été derrière les deux goals Doukkalis respectivement a (30mn) et (81mn) du temps réglementaire. En revanche, on doit mettre l’index sur un détail qui a fait sortir la partie de son cadre sportif.

Sur une banderole, de grande taille, accrochée au mur du stade s’écrit : « Green Hooligans ». Un comportement insolite qui se produit pour la première fois au stade Al Abdi et qui mène a des interrogations de type : Qui est a l’origine de cet étendard ? Pourquoi personne n’a réagi surtout les dits membres du comité et l’association de supporters du DHJ? Ces derniers sont censés veiller a l’organisation et l’orientation des spectateurs dans le terrain.

Des questions qui nécessitent des réponses urgentes parce que cet acte survient dans un temps où la fédération royale marocaine de football a adopté une série de mesures pour lutter contre la hooliganisme qui a affecté le sport le plus populaire au Maroc. Le mot « hooligan », pour ceux qui ne le connaissent pas, qualifie un acte dégradant et ignoble. Selon le site de l’encyclopédie Wikipédia, il signifie « un adepte d’un sport utilisant la violence pour peser sur le sort d’une rencontre ». Cet acte ne doit pas passer inaperçu et auquel on est amené a faire face pour l’éradiquer.

Espérons que ce sera juste une bavure due a une mauvaise compréhension sémantique et dans ce cas, on demande au(x) responsable(s) de bien chercher dans les dictionnaires avant de choisir un mot ou une phrase allant devenir par la suite un emblème pour un grand nombre de gens.

Photo: Abdelkbir moutatouia

Akharraz akram

Auteur/autrice