Les entreprises auront a intégrer l’infiniment petit pour se développer. Une antinomie très scientifique soulignée lors du premier congrès international sur la basse dimensionnalité et la nanotechnologie. Congrès organisé par l’université Chouaïb Doukkali d’El Jadida et qui vient de clore ses travaux. l’objectif de la rencontre est, selon le Pr. Khalil Benkhouja du département chimie, d’engager la réflexion sur le développement au Maroc de ces nouveaux systèmes technologiques de pointe. «Les entreprises sont appelées a interagir avec le milieu universitaire», ajoute le Pr Yahia Boughaleb, doyen de la faculté des sciences. Aujourd hui, pour survivre dans ce monde globalisé, il faut innover. Et la recherche scientifique permet d’introduire de nouvelles technologies dans les processus de production a partir, entre autres, des nano-objets, est-il précisé.
Les nanosciences et les nanotechnologies, qui représentent a l’heure actuelle un champ d’investigation intense, sont le centre d’intérêt de toute la communauté internationale. «L échelle nanométrique constitue le domaine de convergence de plusieurs disciplines scientifiques», déclare Boughaleb. l’électronique, la chimie, la physique, la biologie, les sciences médicales, les sciences de l’information et de la communication interagissent de plus en plus. l’académie Hassan II des sciences et techniques, nouvellement créée, placera les nanomatériaux parmi les axes de recherche prioritaires a développer. l’économie mondiale des nanotechnologies a connu ces dernières années un développement spectaculaire. La commission européenne a estimé que le marché mondial des nanotechnologies en 2001 était largement supérieur a 40 milliards d’euros. En 2008, le marché global des produits issus des nanotechnologies devrait atteindre plus de 700 milliards d’euros. Et en 2010, les enjeux économiques liés a l’avènement des nanotechnologies au niveau mondial devraient atteindre 1.000 milliards d’euros par an.
Mohamed Ramdani
L’economiste
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