La Centrale laitière veut promouvoir la culture de la solidarité

L engagement social des entreprises est-il une démarche limitée dans le temps, une conviction fraîchement assimilée a la nouvelle réalité socio-économique, marquée au coin de la solidarité nationale, enfin, une éthique ? A la veille du mois sacré, la question ne relève guère de l’euphémisme.
c’est un logo qui respire jouvence et liberté. Une alchimie de couleurs de la vie, le vert, le bleu turquoise, l’orange et le bleu marine. Une sorte d’arabesque sur fond de mouvement de bras tendus vers le haut.

La Centrale laitière, dont le chiffre d’affaires avoisine les 4 milliards de dirhams lourds, fait dans le sobre et le symbolique son engagement dans le social plus qu une dimension institutionnelle prolonge une continuité organique.
Et le logo entend traduire, au-dela des chiffres, cette réalité sociale devenue exigence morale de nos jours.

Les grands groupes sont devenus depuis quelques années des acteurs impliqués dans la société, disons dans la vie sociale. Ils s’inscrivent, en effet, dans une culture où l’engagement n’est plus un vain mot.

Certes, La Centrale laitière, développe une forme d’actions ponctuelles, et a travers sa filiale Bimo notamment. Elle s’assure ici la coopération de l’Association de bienfaisance de Sidi Bernoussi, la d’une autre Association musulmane de bienfaisance de Aïn Chock, et la encore des uvres caritatives de Sidi Othman.
Dans le sillage des recommandations royales, elle marque autant que faire se peut sa présence. Limitées dans le temps et dans l’espace, dira-t-on, ces actions ont pour objectif de réconforter les nécessiteux, de rompre aussi une réclusion sociale.

Quand on songe, de ce fait, que le même groupe tient le cap avec une fidélité a toute épreuve, celui d’organiser depuis dix ans maintenant cette célèbre Danone Cup, dont quelques images, rapportées par la télévision, nous procure le sourire immense de la vie, grâce aux enfants de Safi ou autre ville. Comme aussi le partenariat mis en œuvre avec le ministère de l’Education nationale, «Un sourire vers l’avenir» axé sur la pédagogie nutritive pour le plus grand bien et l’intégration socioculturelle d’écoliers du primaire et des enfants malentendants, constamment guettés par la précarité .

Il illustre surtout la volonté partagée d’un opérateur privé et de l’Etat pour lutter contre l’exclusion.

c’est au demeurant la même démarche qui inspire les responsables de la Centrale laitière au niveau de leur engagement dans les campagnes profondes du Maroc.
Depuis sa création en 1940, elle n’a pas cessé a vrai dire de renforcer son implantation rurale, dans le Haouz, a Kasbat Tadla, a Doukkala, dans la Chaouia, le Ghrab, le Loukkos, a Azzemour et dans la région de Fès.

Le «ramassage» du lait dans ces profondeurs va de pair avec la mise en œuvre de programmes d’amélioration des conditions et de développement des cheptels.
L’engagement rural, c’est aussi des conventions avec les ORMVA (Offices régionaux de mise en valeur) et la DPA, avec les pouvoirs publics pour la réalisation de routes dans le but de désenclaver ces petites villes du terroir marocain.

Il faut en prendre de la graine, mesurer aussi qu il n’est de richesse que partagée et d’avenir que construit.

La solidarité sociale marche sur les pas, pour ne pas dire les précède, des petits enfants et des populations nécessiteuses. Et la grandeur des groupes, c’est de sillonner le chemin de la générosité.

H. A.
LE MATIN

Auteur/autrice