Le marché met sa machine

Dès le matin, le marché met sa machine
crier et vibrer entre les courtines.
De l’offre a la demande, la combine
A de quoi secouer turbans et turbines.

Doucement, ce qui est beau, noble, fascine
Animateurs, amateurs de magazines,
De panneaux de pub, de grandes vitrines
Aux reflets miroitant slogans et lettrines.

Dangereux, le marché du mal lancine
mort les abonnés aux drogues assassines.
Damnés sont les accros de la morphine,
Ayant perdu la boule et la bobine.

Drame du temps, le marché du fric domine.
Arrogant, il est a deux doigts de la ruine !
Dans ce cadre, le voyeurisme fouine.
bord de limousines, il se peaufine.

Drapée d’orgueil d’emprunt, la gent féminine
Appose l’arrêt, a la meute masculine,
Du dandinement sous le froid de la bruine
Au prix d’une angine de poitrine.

Secouée, la bourse du travail débine,
chaque fois, les doctrines clandestines.
Sous le poids émotionnel, l’adrénaline
Arrive aux oreilles par les racines.

Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 24-01-2010
Eljadida.com

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