Le meurtre du ressortissant étranger élucidé

L enquête sur le meurtre du ressortissant Français, en l’occurrence Bernard Lester, 76 ans, a abouti mardi dernier, grâce a une collaboration fructueuse entre les services de la SPPJ d’El Jadida et leurs homologues de la ville d’Agadir. Deux présumés auteurs de ce meurtre crapuleux ont été coffrés dans le village de Oulad Taïma.

La fuite des deux suspects dont l’un est gardien de voitures de son état, a El Jadida, et l’autre originaire de Settat, n’aura pas duré plus d’une semaine. Outre le vol, que nous avions annoncé dans une précédente édition comme principal mobile de ce meurtre, les deux mis en cause ont avoués un autre mobile dans ce crime ce sang. Il s’agit d’homosexualité.

Invités par la victime, les deux coupables présumés qui s’attendaient a beaucoup de générosité de sa part, en échange de « leurs services », furent déçus. Fous furieux de la somme proposée, ils prirent leur revanche en le tuant froidement par strangulation, avant de s’en prendre a tous ses biens de valeur et prendre la clé des champs…

La police a saisi chez les deux présumés criminels plusieurs pièces a conviction appartenant a la victime, entre autres son passeport, son récepteur, de l’argent en devise, etc.

Rappelons que les faits de cette affaire remontent au mercredi 4 septembre dernier, où la police avait découvert Bernard Lester mort, a moitié nu, les mains et les pieds ligotés, dans sa résidence « Al Amane », située au boulevard Mohammed VI (ex. Ligue Arabe), non loin de l’hôtel « Al Mourabitine ».

Le ressortissant étranger était depuis le 28 septembre de passage a El Jadida, où il projetait, en compagnie de trois autres amis, d’y passer un séjour touristique.

Les services de police ont été informés du meurtre, grâce aux amis de la victime. Ces derniers et faute des nouvelles de Bernard, avaient jugé sage d’alerter la police. La mort donnée par strangulation, se serait produite au moins deux jours avant sa découverte, ce qui a rendu les investigations de la police assez difficile au début de l’enquête.

R.B
Lopinion.ma

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