Nouvelles d’el jadida #4

Le tourisme

Dire que le Maroc’est un pays a vocation touristique est une vérité que personne ne nie.
Le soleil durant toute l’année, un paysage diversifié, un riche folklore, ajouter a cela l’hospitalité légendaire des marocains ont fait de ce pays le lieu de rencontre et de rêve des plus grands peintres et écrivains de notre siècle
Mieux que cela, les plus grands politiciens, chefs d’état, hommes d’affaires, qui ont marqué d’une façon ou d’une autre l’histoire du siècle passé avaient choisi pour un moment de leur vie comme lieu de résidence secondaire.
C était une fois l’Amérique, c’était une fois le Maroc et c’était aussi une fois le tourisme de nos grands pères.
Tout a changé aujourd hui, le tourisme est devenu une industrie et une industrie de masse où le politique, l’économique et le culturel s’entremêlent et sont indissociables.
L’Européen n’est plus riche ni l’Américain ne se permet plus de dépenses du grand magnat de pétrole du Texas d’autrefois.
De nos jours c’est le touriste moyen qui est roi. Et, cet « étranger, venu d’ailleurs » ne pense pas toujours au grand palais de la baie d’Agadir, de Tanger ou de Marrakech. Bien souvent un petit hôtel, une petite auberge lui suffisent chacun selon sa bourse.
Donc a notre avis, nos décideurs dans ce domaine devraient repenser leur politique et revoir leurs prix a la baisse. Les responsables devraient encourager et populariser la notion de création de pensions familiales et toutes les annexes relevant des activités touristiques comme les salons de thé, les clubs, les « boites de nuits ».
Ils doivent aussi faire revivre au niveau de chaque commune et de chaque ville les « anciens comités de fêtes d’antan ». Et faire lever toutes entraves administratives et autres concernant ce secteur.
L’aspect social s’impose aussi au grand jour. Les patrons de cette industrie semblent l’ignorer. Il est indispensable de revoir le mécanisme de redistribution des richesses et de partage des bénéfices provenant de ce secteur. Les banques et les grands patrons se croient les seuls concernés et c’est une erreur monumentale de leur part. Le touriste qui choisit aujourd hui de venir se dorer sous les rayons de notre soleil ou se promener dans les rues de nos médinas est la pour passer ses vacances et pour oublier pour un temps ses soucis Il est aussi la pour partager la joie et le bonheur des habitants du pays qu il visite. Il n’aime point l’arnaque et n’aime pas non plus qu on le surveille Si l’idée de la création d’une police touristique s’impose a première vue, il faut dire aussi qu elle reste une idée tiers-mondiste. Et qu elle est refusée et largement critiquée par cette clientèle étrangère elle même.
L’exemple de la Tunisie est la pour nous le rappeler. Le touriste a besoin de contactes, a besoin d’échanges: échange de culture, de sourire…..
Et si tout le monde fait l’effort nécessaire dans ce domaine, nous verrons dans la prochaine décennie plus de dix millions de touristes venir siroter le thé a la terrasse de nos cafés.

Le théâtre municipal: un bijou délaissé

« Mazagan la jolie ville
Mazagan plage tranquille
Elle est toutes mes amours
Et je l’aimerai toujours »
Ainsi parlait le poète de cette prestigieuse ville.
Notre photo montre l’un des joyaux de l’architecture poste coloniale de la ville d’El jadida qui avait le privilège d’être la seule ville du royaume a abriter le congrès du théâtre international amateur.
Mais aujourd hui, a El jadida ce beau théâtre unique de son genre est fermé jour et nuits ; c’est vraiment regrettable.
Lorsque j ai pris mon dictionnaire pour voir ce que signifie le mot théâtre voila ce que j ai trouvé :
Le théâtre est une construction où une salle destinée aux spectacles se rattachant a l’art valable a la fois pour le passé et le présent qui réuni tous les moyens d’expressions artistiques, littéraires musicaux chorégraphiques picturaux et plastiques. Le théâtre peut être considéré comme total par sa diversité. Il est la forme d’éducation morale ou artistique d’une nation. A ce propos, l’Unesco énonce que le théâtre est une histoire qui se vit et que l’on voit vivre. Il est donc non seulement permis mais recommandé. Au théâtre, l’invisible devient visible. Alors cet univers réel devrait pousser les responsables jdidis a se rendre compte que ce fameux théâtre n’est pas blotti pour les beaux yeux des passants.
L’art et les artistes doukkalis somnolent faute de pouvoir se manifester.
N est-il pas grand temps de bouger, bouger dans le bon sens et donner un coup de fouet a cet espace afin d’assurer un rayonnement considérable a notre ville et rapprocher l’art a la culture ?
Enfin, il es souhaitable et urgent de penser a désigner une administration adéquate et a la hauteur pour diriger et gérer cet important trésor et ressusciter son prestige d’antan.

Le CPR

On croit savoir que le centre de formation professionnelle d’El Jadida risque d’abriter la section de l’économie de l’université Abouchouaib Addoukali. Si cela s’avère vrai, le CPR qui est sensé être le lieu de formation et de formation pédagogique continue risque tout simplement de disparaître. Une telle bavure portrait un coup fatal aux enseignants. Pour rappel il faut souligner qu aujourd hui la formation continue des enseignants n’est plus une faveur mais une nécessité et une stratégie de développement incontournable.

Mendicité

Des mendiants errants affluent a el jadida ces derniers temps. Beaucoup de quémandeurs se font remarquer de plus en plus au centre ville, au boulevard mohamed V et boulevard Mohamed VI. Ces nécessiteux sont originaires de Youssoufia de Sidi Smail ou de chemaia.
Souvent ces quémandeurs dérangent et emmerdent par leurs façons de s’agripper au cou des passants.
Cette situation nécessite une réaction appropriée de la part des responsables.

Les jdidis respirent mieux

L’ancienne décharge publique qui étouffait et nuisait aux habitants des quartiers limitrophes et parfois a toute la ville est désormais fermée pour toujours.
La nouvelle décharge se trouve maintenant a moulay Abdellah, loin de la ville de 7 kilomètres, ce nouveau site spécialement aménagé s’étend sur 27 hectares. Il est devenu opérationnel il y a a peine deux mois.

Marché central

Construit durant la période coloniale le marché central est en train de s’effriter en silence.
D une part, son espace et ses constructions ne sont pas utilisés comme il se doit car il ne contient que quelques boutiques ça et la alors que tout le reste est laissé a l’abandon.
Certaines rumeurs disent que les boutiques du marché ont été vendues aux proches de certains responsables municipaux et a certaines épouses de médecins et d’ingénieurs. Ces derniers les a achetés pour les fermer et attendre une éventuelle spéculation immobilière pour encaisser un bénéfice facile. Nous lançons un appel aux responsables de la ville pour se pencher sur ce dossier qui cadre bien avec la politique du réaménagement touristique d’El jadida
Ce patrimoine architectural en abandon ne mérite pas cette négligence criarde. Alors il faut au moins procéder a une réparation qui pourrait le sauver des intempéries.

TOUTES VOS CONTRIBUTIONS SERONT LES BIENVENUES !
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Aboufariss aboulkacem
Albayane

Auteur/autrice