OCP : le siège a vendre ?

c’est aux forceps que Mustapha Terrab est en train de réorganiser le système de management du groupe OCP. La première phase du plan qui a consisté en l’ouverture d’un guichet, pour ceux qui, parmi les 1 300 cadres et ouvriers des services centraux du siège de Casablanca, sont intéressés par un départ volontaire, est achevée. Au final, ce sont environ 700 personnes qui ont fait leurs cartons contre des indemnités jugées intéressantes. La deuxième phase du plan, le redéploiement d’une bonne partie de ceux qui n’ont pas souscrit aux départs ainsi que les effectifs (cadres et autres) opérationnels vers les lieux de production, est en cours.

A terme, les principaux sites, a savoir Khouribga, Safi, El Jadida et Benguérir, auront leurs propres «mini» sièges. A la fin de cette phase, prévue dans la première décade d’octobre, il ne restera plus au siège de Casablanca que les fonctions qui lui sont dévolues, entre autres la stratégie, la politique générale, les finances et la communication. l’effectif ne dépassera pas 300 personnes.

Dès lors, la question est de savoir ce qu il adviendra du siège actuel, qui sera forcément surdimensionné. Transformation en hôtel, vente a des investisseurs moyen-orientaux, reconversion en plateaux de bureaux a louer au privé ? Les rumeurs vont bon train. Il est vrai que l’office, malgré une solide trésorerie, a encore besoin de beaucoup de ressources pour mener a bout les gros chantiers devant être achevés dans les sept prochaines années.

Mais de la a se délester de son emblématique siège, il y a un pas a ne pas franchir aussi aisément. Des observateurs avertis soulignent effectivement que l’idée d’une cession relève pour l’instant de la spéculation parce qu il s’agit d’un patrimoine que l’Etat-propriétaire ne peut aliéner facilement.

M.C
Lavieeco.com

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