Parcours et témoignage d’un Mazaganais (suite)

Louange a Allah ; que les éloges et la paix soient sur notre Maître, notre Prophète et bien-aimé le Messager d’Allah Sidna Mohammed Salamo Allahi Alaeh.

Bonjour tout le monde !

Parcours et témoignage d’un Mazaganais (suite)

Durant trois années d’activité a l’INCT de Fès en qualité de Responsable de la section Filature, d’enseignant et par-dessus le marché surveillant général de l’internat la nuit, où j ai toujours prôné l’égalitarisme et la méritocratie a l’égard de mes élèves originaires des quatre coins du Maroc, ainsi que tout le personnel mis sous ma responsabilité, évité le plus honnêtement du monde, la déprédation des machines et équipements du laboratoire, ou leur utilisation a des fins personnelles :

« Les propriétés du Peuple appartiennent a ses enfants.»

Comment peut-on expliquer ce cumul de fonctions dans cet établissement de renom?

La réponse est que mes parents a cette époque était toujours locataire d’une petite maison, située a un jet de pierre de la fameuse place Moulay Hassan, eurent un besoin pressant d’argent pour acheter et devenir pour la première fois de leur existence, propriétaire d’une maison décente mais spacieuse, leur permettant un bien-être meilleur qui soit a leur juste valeur.

Pour ce faire, j ai mis, sans la moindre hésitation, toutes mes économies a leur disposition, comme prescrit dans le Coran vénéré.

Il est évident que ma vie a totalement changé depuis que je suis a Fès la splendide, qui mérite par excellence son nom de capitale spirituelle du Maroc. Fès, est a mes yeux, une ville pittoresque et attachante, où la civilisation mauresque bat son plein.
En se promenant dans ses ruelles captivantes mais très animées surtout le jour où, des mules surchargées de diverses marchandises, se croisaient bruyamment, on y voit défiler l’histoire du Maroc.

Mon intégration dans le milieu « Fassi », a été a la fois rapide et facile, a tel point que j ai ( sans jamais chercher a vivre dans ma bulle), commencé aussitôt, a compter plusieurs amis de bonnes familles, qui furent a l’origine d’un net et remarquable bouleversement dans ma vie normale, après avoir connu et fréquenté a El-Jadida, une ribambelle d’amis que malgré tout, je ne suis pas prêt d’oublier, dont certains parmi eux étaient des dévoyés, parfois sans état d’âme, en commettant la nuit comme le jour des méfaits extravagamment prohibés, qu a l’occasion je n’ose pas décrire, en se disant sans cesse des sottises abyssales. c’est ainsi que j ai pu, grâce a Dieu-Tout-Puissant, m échapper de justesse a la déliquescence intellectuelle grâce, a ma permanente vigilance très soutenue et par conséquent a ma résistance personnelle a toute influence extérieure manifestée stoïquement depuis que j étais apprenti-coiffeur.

Que Dieu-Tout-Puissant pardonne nos erreurs de jeunesse, puisque nous (moi et mes chers amis d’antan morts ou vivants) sommes des pécheurs repentants !

Juillet 1971 fut pour moi une date qui restera éternellement gravée dans ma mémoire ; ce fut le prélude d’un passage obligé de la vie de célibat a la vie de couple.Grâce a ma nièce Khadija et a son sympathique époux feu Mostafa Oulderra, chez lesquels je passais une bonne partie de mes vacances d’été, bien s»r sur leur invitation et suite a leur insistance, j ai pu faire la connaissance de mon actuelle épouse Zahra considérée meilleure amie a ma nièce.

Elmostafa ABDOUSS
Eljadida.com

Auteur/autrice