La conscience se plaint des actes entrepris !
La conscience se plaint des âmes asservies
En faveur d’ un d’é s’i r inassouvi ,
De l’étrange indifférence progressive
Que d’ores et déja plus rien ne motive !
Que de gestes insensés ! Que d’efforts vains !
Egoïsme ingrat , cruel, inhumain !
Le cœur pleure l’amertume d’actes fortuits :
Des coups d’épée dans l’eau , actes gratuits !
Quand finira ce feuilleton tragique ,
Dont les acteurs ivres, fous , fanatiques,
Sans cesse parmi nous, sèment la panique ?!
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On se tue pour des futilités
Sans cause, au gré d’hommes sans cœur.
Nos cœurs et âmes sont en pleurs
A voir toutes ces absurdités.
Tolérer toutes ces bavures
Serait en principe amoral.
Et par obligation morale,
S imposent de sévères mesures.
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Que de maux ! Que de vices
Annoncent l’Apocalypse !
Que d’œuvres, que d’efforts
A raison ou a tort !
Quel émoi ! Quel remords !
Quelle destinée ! Quel sort !
Le monde est englouti
Dans une vase abrutie
Que seule la Foi savante
En reste la clé garante.
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A quand la fin de tous ces vices,
De ces maux et de ces caprices ?
Que d’âmes en meurent ou sévissent ?
A quand la fin de tous ces vices ?
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Les cœurs purs ne haïssent point.
Tel est le devoir des Humains.
Les cœurs purs ne haïssent point.
Au cœur vaillant tous les respects.
Le vrai homme n’a d’autres aspects
Qu il doit préserver avec soin
Que l’amour, le pardon, l’altruisme ,
L’humilité et l’ optimisme ,
Le cœur heureux, l’âme tolérante ,
Loin de toute rancœur indécente .
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J ai tout lu ; j ai tout exploré.
Tout me convainc qu en vérité,
Nous avons tous un mal commun,
Que souffrance est notre destin.
Notre souci n’est qu égoïsme.
Peu importe pour nous l’altruisme !
Mais nul n’est censé refuser
Le droit a ces peuples lésés.
Combien alors d’âmes sévissent,
Privées de tout droit, elles subissent.
Sous le joug du colon, sans terre,
Elles meurent de faim ou de guerres.
A quand la fin de leur supplice ?
Quand cesseront ces préjudices ?
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A quand la fin de tous ces vices,
De ces maux et de ces caprices ?
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