Projet pour la reconstruction de l’Hôtel Doukkala

Ce serait enfin l’épilogue pour l’hôtel Doukkala, considéré comme un des points noirs de la ville d’El Jadida. l’établissement est fermé depuis 2001 pour mauvaise gestion et pour non-respect du cahier des charges. Les terrains de la propriété qui s’étendent sur près de 4 ha sont depuis lors a l’abandon. Il est a rappeler que l’hôtel avait été cédé par l’Etat dans le cadre de la privatisation en 1995 au Saoudien Abdelmajid Abou Al Jadail (cf. www.leconomiste.com).
c’est le propriétaire lui-même qui vient de présenter un projet de reconstruction pour un investissement étudié de l’ordre de 100 millions de DH.

Pour cela, il est prévu de raser l’actuelle construction. Le Saoudien aurait prévu dans le projet la construction d’un hôtel de 153 chambres, des résidences touristiques de 64 appartements d’une capacité de 250 lits, d’un night-club, de 3 restaurants, des salles de réunions polyvalentes, des courts de tennis, des piscines en plus d’un jardin andalou avec aire de jeux pour enfants. La concrétisation du projet permettrait une soixantaine d’emplois directs.

La commission provinciale des investissements a donné son accord de principe pour la réalisation de ce projet. Pour sa part, le propriétaire s’est engagé a entamer les travaux de démolition de l’actuel édifice, qui n’est plus conforme aux normes touristiques, et ce, dans les semaines a venir. Il devrait ensuite rapidement honorer ses engagements par la réalisation du projet touristique. l’aménagement de cette nouvelle infrastructure devrait renforcer la capacité d’accueil de la ville. Pour l’histoire, l’hôtel Doukkala, mis en service depuis 1978, était considéré comme le fleuron d’El Jadida. l’établissement classé a l’époque 4 étoiles B disposait d’une capacité de 79 chambres et 3 suites de 162 lits. Il assurait de l’emploi a 65 personnes.

Le promoteur qui a pu acquérir l’hôtel en 1995 n’a pas respecté ses engagements envers l’Etat dans le cadre de la privatisation. Faute d’entretien et face a l’accumulation des dettes, l’hôtel a été déclassé et contraint de fermer en 2001. La municipalité menaçait de procéder a l’expropriation de l’hôtel par voie judiciaire pour non-respect du cahier des charges. Pour sa part, le propriétaire demandait des prix jugés excessifs a différents groupes qui s’étaient intéressés au site.

Mohamed RAMDANI
L’Economiste

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