Que mangent les marocains?

Maintes questions se posent d’elle même a propos de ce que mangent les marocains, et aussi a propos de l’efficacité des contrôles d’hygiène et des produits alimentaires au Maroc. Les gens sont convaincus aujourd hui, qu ils consomment chaque jour plus de produits toxiques et plus d’aliments impropres a la consommation, tout en restant debout !

Dans les quatre coins du pays, les gens se sont habitués a voir une viande bleuâtre présentée sur les étalages des bouchers, sans que cela ne semble déranger qui que soit !

Il est arrivé que certains citoyens ont acheté de la viande, qui s’est avérée, une fois de retour a la maison, contenir des vers ! Ce phénomène arrive souvent quand la viande est exposée pendant de longues heures hors du frigidaire, subissant chaleur et humiditéssans parler des mouches et des centaines de mains qui soupèsent les morceaux exposés pour les jauger !

D autres ont été intoxiqués après une consommation de viande ou de viande hachée, achetées chez des bouchers ou des « vendeurs de sandwichs ambulants » et c’est de justesse qu ils ont pu échapper a la mort, après un passage obligé par les services des urgences.

Chez les vendeurs de poulets, la situation n’est guerre reluisante et si les consommateurs ont été mis au parfum de toutes les ruses qu utilisent beaucoup parmi ces « commerçants » pour écouler leurs produits gâtés et réaliser des bénéfices rapides, ils auraient sans doute préférés entamer illico une grève de la faim, plutôt que de continuer a consommer de telles pourritures.

Dans plusieurs villes et villages, l’abattage clandestin continue a fleurir. Des animaux sont abattus au bord de différents points d’eau (flaques, mares, oueds), d’une extrême saleté ; sous les ponts ; au bord des décharges publiques et des centaines de citoyens consomment leurs viandes.

Les autorités, aussi incompréhensible que cela puisse paraître, ne bougent pas le petit doigt en dépit du fait que rien de ce qui se passe ne leur échappe ! Les services d’hygiène sont a ranger aux abonnés absents ; leurs fonctionnaires sont devenus fantômes, sans but précis, ni véritable mission claire. Il se peut que nos autorités croient qu il est mieux pour nous marocains de consommer du poulet avarié qui n’obéit a aucune norme sanitaire, de la viande bleuâtre, de l’abattage clandestin, afin d’acquérir plus d’anticorps et être capables de se protéger de la grippe porcine ou tout autre maladie capable de surgir dans l’avenir, sans toutefois avoir besoin d’un vaccin,( insuffisant de toutes évidences pour satisfaire a toutes les demandes ) ?!!

Dans les souks populaires, on peut voir des gâteaux couverts de mouches bleus, que les petits enfants consomment avec engouement. Au bord des routes, des individus crasseux vendent de l’huile d’olive dans des bidons sales qui donnent l’impression d’avoir été directement récupérés dans les décharges ; ou de vendre du beurre, du beurre salé ( smane), du petit lait sans que personne ne semble se poser la moindre question pour savoir comment ils ont pu avoir ce beurre ce petit lait !!!

De Fnideq (Castillejo) passe quotidiennement des tonnes de produits alimentaires dont la plus part ont vu leurs dates de conservations dépassées. Cette marchandise devenue par la force des choses un véritable poison pour la santé est écoulée au vu et au su de tous dans tous les souks marocains. Des mafias spécialisées, ont pour seule et unique mission de changer les dates de péremptions et d’assurer l’écoulement de la marchandise au Maroc.

Des oueds devenus des égouts a ciel ouvert par la force des choses, et par la médiocrité et le manque de planification de certains responsables (l exemple de oued n’FIS a Marrakech entre autres) continuent a arroser maints champs dans notre pays. Et en dépit du fait que l’emplacement de ces champs ne soit nullement secret, personne parmi les responsables ne donne l’impression de se sentir concerné par le phénomène ou alarmé par ce qui arrive, afin d’essayer de l’éradiquer.

Devant les écoles, des carrosses vendent quotidiennement des « trucs » a des enfants qui se les arrachent, sans personne pour opérer le moindre contrôle ! Des tacots vendent aux élèves des sucreries dont les dates sont de loin dépassées et que des commerçant vireux avec pignon sur rue, n’osant plus continuer a les servir a partir de leurs commerces, préfèrent les écouler par des chemins détournés, afin d’effacer toute trace capable de laisser remonter la piste jusqu a eux, en cas de « pépin » !

Vrai que les marocains ne meurent pas tout de suite après la consommation de ces produits, mais au Maroc des chiffres des plus alarmants ont vu récemment le jour concernant le cancer. Chaque année 50 000 nouveaux cas font leur entrée dans le club des victimes de cette maladie. Les cimetières sont a cet égard de plus en plus remplis par ce nouveau genre de victimes.

Un danger réel guette la santé des marocains et pourtant personne ne semble se préoccuper du nombre des morts et des victimes directs de ces micmacs, ni de l’augmentation des victimes du cancer, du diabète de maladies cardiaques qui s’accroît chaque semaine voire chaque jour, ni du nombre de ceux qui sont victimes de maladies graves et qui savent d’avance la date approximative de leurs morts quasi certaines…

Tas de cas de décès restent plus que suspects, sans personne pour y enquêter sur les véritables causes Sans doute parce que les marocains considèrent que la mort est un « Mectab » une volonté divine et que de ce fait la moindre enquête peut aller en contre sens de cette « volonté de divine » ?!

Ce sont la des questions qui donnent la chair de poule quant ont y pense a tête reposée, mais dont personne, surtout parmi les responsables ne semble s’en soucier jusqu a présent.

Abdellah HANBALI
Eljadida.com

Auteur/autrice