SOleilbleu, vOila tOn histOire métaphOriquement…

S O l’E I l’B l’E U
SOleilbleu, tu veux que je te dise tOn histoire ?
Tu veux que je te montre ton miroir ?

S O l’E I l’B l’E U
Ce soir, je vais faire de toi une œuvre d’art
Ce soir, je vais te transporter a travers ton enfance et ta jeunesse
A travers le noir et la lumière…
Je vais te dire ce que tu caches derrière…
Tu peux te taire, mais, moi, je ne veux plus me taire
Je veux faire sortir l’enfer qui est en toi
Que tu m écoutes, ô Soleil qui préfère mourir !
Que tu m écoutes, ô Bleu qui aime jaunir !
Que tu sois comme moi, ô Moi qui cache les larmes dans le sourire !

S O l’E I l’B l’E U
Je suis ton miroir, Soleilbleu
Je suis ton histoire, Soleilbleu
Je suis ton ombre que tu vois toujours derrière le feu
Je suis la sagesse que tu cherches chez les vieux
Je suis ta douleur et ton bonheur..
Je suis ta ruse et ta muse…
Je suis tout ce que tu es
Ton jour et ta nuit
Pourquoi t enfuis-tu de moi ?
Mais où t enfuis-tu ?
Au trépas ?
Je ne sais pas si tu m aimes ou pas
Mais ce n’est pas important puisque nous sommes un seul, toi et moi

S O l’E I l’B l’E U
Rappelle-toi Soleilbleu
Nous étions rêveux….
Nous étions le vent qui galopait dans les champs du village
Sage, nous ressentions notre âme dans la mer bleue
Nous voyions notre corps malade dans le soleil chaleureux
Nous avions le destin d’un soleil bleu
Qui est, en réalité, un soleil fois deux !!

S O l’E I l’B l’E U
Rappelle-toi, mon bleu
Nous souffrions de l’ignorance des parents
Nous souffrions de l’arrogance des riches
Qui, près de notre plage Sidi Rahal
Bafouaient les gens pauvres de notre village
Rappelle-toi……
Nous avons eu la rage contre ces riches-la
Qui nous donnaient un jeu dangereux surnommé Esclavage
Rappelle-toi, ma rage
La nuit tombait douce et calme sur notre cœur
Nous n’avions jamais peur du monde
Alors, n’aie pas peur aujourd hui… c’est l’heure !
c’est l’heure d’attraper les virus de l’ancien serveur
Qui a longtemps fait souffrir l’ordinateur de notre tête…
Arrête.. Arrête… Ne t enfuis pas…
Tu vas me trouver partout, suivant tes pas
Tu n’es plus plus intelligent que moi
Tu n’es plus plus puissant que moi…
Voila donc ton histoire…
Elle s’écrit sur un mur noir
Elle est désormais lue par les enfants, les jeunes et les vieillards
Ce n’est pas parce qu elle est une histoire comme les autres histoires
Mais parce qu elle est un vrai assommoir
Où l’imagination et la réalité coule de loin en loin
Comme une fontaine du mal et du vin…
Où l’odeur de la poésie
Chante les vers adiliens…

N.B. Pour bien comprendre ce poème dans son contexten, veuillez consulter mon blog www.soleilbleu.skyrock.com. Merci!


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