Tôt ou tard, les signes bavards

Le monde humain compte déja sept milliards :
« Des hommes, des femmes, des jeunes, des vieillards ».
Un ensemble discret sans les nombreux mouchards
Qui dévoilent, tôt ou tard, les signes bavards.

Les richards particulièrement paniquards
Se tapissent derrière leurs faux placards.
Et les ignares, les campagnards, les blédards,,
Remuent leurs tripes pour gagner un bâtard.

Parmi les traînards, il y a les charognards.
Les pochards, exténués par les pendards,
Vocifèrent contre ces pires zonards,
En tenues rayées, fiers d’être bagnards.

Autres lascars, autres drôles de gaillards.
Les chevillards rasent aux couteaux-poignards.
Les haillons crasseux fagotent les clochards.
L’oubli sans solde déphase les vieux briscards.

Dans ce paradoxe d» ou non au hasard,
Les avatars exquis viennent en retard.
Sans besoin d’égard ou de port d’un brassard,
Bec fermé, les choses se règlent au regard.

Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 03-03-2011

Moussa ETTALIBI, Dr Sci.
Eljadida.com

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