Un clin d’œil

C était une des rares fois que je prends conscience, que je saisis le sens de ce que veux dire : un sourire merveilleux, un sourire magique, un beau sourire, bref un vrai sourire.

Je ne le connais pas, et je suis presque s»r qu on ne s’est pas vu auparavant, mais quand nos regards se sont croisés, il m a gratifié d’un sourire extraordinaire. c’était un sourire amical, guidé par une douce « salamo alaikom ». J étais immédiatement envahi par une drôle sensation de ravissement et de joie. Dans cet instant précis, une seule et unique pensée a traversé mon esprit, je me disais : « a, c’est un sourire ».

C était pour moi un sourire qui venait de prendre naissance dans les veines du cœur. Il était tout juste sincère et cordial.

Qui s’était cet être charmant. Tout banalement un bonhomme au visage radieux, que le monde soit disant civilisé, a vu ingénieux de classer dans une catégorie a laquelle on a collé l’aberrante étiquette : « les gens ayant des besoins spécifiques ». Ce sont des femmes et des hommes, que le commun des mortels, regardent et abordent avec un semblant d’attendrissement, comme si c’étaient des invités d’autres galaxies.

Ce commun des mortels qui ne sait même pas ce que ça veut dire un sourire. Ou du moins l’a égaré avec toutes ses traces dans les labyrinthes du monde « moderne ».

c’est beau ce mot « moderne », n’est-ce pas ?… Je le trouve aussi.
Mais croyez-moi – et je ne vais pas essayer d’enfiler le costume du philosophe, du penseur, du sage ou de l’averti; de nos jours – j ai du mal a faire une passerelle entre le cadre dans lequel nous pullulons et le mot « moderne ». Un cadre regorgé d’hypocrisie, d’illusion, d’immoralité et de fausses valeurs. Tous cela enrobés dans un joli papier cadeau avec un chatoyant écriteau : bien venus a la modernité.
Et corrigez-moi si je me trompe ?

Fermons la parenthèse et revenons a notre bonhomme.
c’est magique comment un geste, une attitude peut t enseigner sur les secrets de la vie. Sans le vouloir, son sourire m as fait plonger, ne ce serait-ce que pour un instant, dans l’insignifiance pour laquelle nous nous acharnons, nous nous piétinons les uns les autres. l’insignifiance qui nous a fait oublier la splendeur d’un sourire aimable distribué par ci et par la, la portée d’un geste de politesse envers les inconnus avant les proches, l’éclat d’une générosité de sentiments avant celle de l’argent.

L’insignifiance qui nous a bandés les yeux, nous empêchons de contempler la bonté et l’indulgence de tout Homme qui approche son existence avec le cœur.

Je veux tout juste ajouter : Je ne te verrai peut être jamais, mais je tiens a t adresser un grand merci mon frèrec’est le moins que je puisse faire.

Merci de m avoir permis de palper de plus près l’authenticité de mon ignorance.

Jawira.a
Eljadida.com

Auteur/autrice