Un poignard dans le dos

En tout cas ça fait longtemps, que je sais que je ne suis qu un homme avec ses défauts et ses qualités, un vrais baroudeur d’aventure, d’amour et d’amitié, et a ce titre je me suis condamné a marcher, tomber et a me lever seul, pour un homme sans destin n’est jamais bon comme ami…

Quelque fois la vie n’est pas belle et non plus ne me fait pas de cadeau, certes il y a les couleurs de la campagne que j aime, son soleil et son vent qui me caresse souvent le visage, mais il y a aussi les douleurs ; et la trahison.

Cette histoire de trahison aurait pu très bien se passer ainsi, a moins que ce ne soit la pure vérité ; dans ce cas, je vous laisse deviner la douleur de mon cœur qui n’arrête pas de saigné chaque fois que j y pense…

L’été 2002 était presque finit, la ville d’El-jadida était aussi déserte. Une pluie fine troublait le calme de cette journée maussade, semblant être la seule invitée de ce lieu, elle mouillait la poussière de la rue Derb El-jirari de son crépitement persistant.

Une voiture déboucha soudain d’une rue, sans que je puisse m y attendre, rompant le charme triste renforcé par le chant monocorde de la pluie.
Les occupants de cette voiture laissaient planer autour d’eux une atmosphère malsaine. Je sentais planer un mauvais présage et j aurais pu dire par l’instinct qu une odeur ou qu un drame se préparer…
Mais voila, c’est ma nièce T et son mari M, ils s’avançant vers moi avec leurs sourire…

Leur demande était refusé de ma part, deux jours après c’est mon adorable mère et ma sœur qui sont venu, appuyé la demande rejeter.
Et j ai cédé, deux ans sont passés tellement vite, que je n’ai vu que du feu, de malversation, falsification de procuration, et d’autres.
Moi l’homme que pas une fois, ni deux, j en ai sauvé de la noyade des personnes, presque personne n’a su qui était ce nageur, qui au risque de sa vie, les avaient sauvé d’une mort certaine.
Combien des filles, des femmes j en ai sauvé des agressions, puis je parte sans rien dire, et j ai beaucoup a raconter ce qui c’est passé au Sahara, mais il faut que je reviens a mon histoire.
Lorsque je suis tombé dans le piége de ma nièce et son mari, même ma propre sœur, mon propre sang avec son fils étaient vendu aux plus offrants, afin de me trahir a leurs tour.

Et comme par hasard je me trouve avec une dette de 3 091 149. 87 DH et je les dois a des banques Al-Amal Dar Ad-Damâne (Casablanca), avec le concours de la BMC d’el-jadida, oui il faut que je rembourse un prêt que j ai jamais demandé, ni encaissé, ni vu de près ou de loin, même les lieux de ses banques.

Même la procuration est fausse, grossière, le 22. Février. 2002, le jour de sa légalisation je me trouve a 2 500 km chez nous a Lausanne en Suisse, passeport fait foi, mieux ce n’est ni mon adresse actuelle, ni ma vrais signature ; et le comble elle a passée, pas besoin de se casser la tête, on a trouvé le complice a l’intérieur de la banque, sinon c’est impossible, et vous le savez tous, c’est la deuxième affaire de Suisse a El Jadida.

Le fait : ces crapules se sont basés, que moi Ba-ayouch, l’homme vivant, joyeux ne voit que du feu, avec ces trois semaines de vacances entre sa mère qui est malade, ses enfants, ses amis du café, il n’a pas le temps de rien faire, ni de sentir la fumée… une fois le brasier impossible de l’éteindre, simplement voila : Ils ont oublier je suis son frère, je suis leur oncle que grâce a ma mère et moi, qu ils sont devenu adultes, mais hélas ! Pas responsable.

Aujourd hui on me demande le pardon, d’oublier, que c’est de la famille, que c’est mon sang, entre nous franchement : cette maudite famille est ce qu elle a posée la question avant : sur mon sort, ce qui va m arriver une fois je me trouve en prison, et comment je vais réclamer haut et fort mon innocence ?
Et mon adorable mère malade et âgée, vous croyez qu elle vont prendre soin d’elle, laisser moi rire, et mes enfants ?

Une chose et s»re, Dieu peut pardonner, pas moi j ai jamais trahis un ami, j ai jamais volé, oui j ai cogné pour défendre le faible et le pauvre, pour l’honneur, pour la famille, pour mon pays, pour mon Roi.

Qui dit qu il n’y a pas de justice dans mon pays, simplement il faut savoir avec justice et preuve a l’appui de frapper a une porte s»re, la personne qui est derrière est intègre, l’important il faut suivre son dossier, et j en suis fier, comme je l’ai dit souvent, je tombe or je suis obligé de me lever seul car je n’ai pas de choix, je suis un baroudeur d’aventure, d’amour, d’amitié, mais aussi de justice ; il faut toujours dire personne n’est au dessus de la loi, que Dieu le Miséricordieux.

Aussi il ne faut jamais dépasser la ligne orange, même la verte qui est mieux.
Attemâa omre moullah maïtafrou, car c’est facile, et la facilité ce n’est pas mon genre, dans ma chienne de vie, j ai toujours travaillé dur afin que cette maudite famille ne manque de rien, résultat on me plante un couteau et au dos, les six lâches sont en prison les trois autres vont suivre, devant Dieu je veillerai, quitte a aller a Rabat, au droit de l’homme afin que justice me sera rendu.

Ah ! J ai oublier de vous dire, que les banques m ont versés tous les frais (voyages, hôtels, etc…), et avec des excuses.
Bien s»r en échange je ne porte pas plainte contre eux, et c’est mieux ainsi, sinon ça va durer des années et des années cette affaire, l’important j ai sauvé ma tête et j ai fait tomber celles des autres, et s’il vous plait seul, sans avocat.

Mon avocat est rentré en scène quand j ai posé la plainte contre ma nièce et son mari, et ces derniers ont tiré le reste da la bande.
Une bien étrange situation il est vrai… en écrivant cette histoire, agissant comme je le fais, avec mon franc parlé de toujours, je me libère d’un poids qui m étreint le cœur, c’est que presque tout le monde a El Jadida, amis, connaissances m ont trop vite juger et condamner ; en tout cas il n’existe plus pour moi cette maudite famille et amis, etc… mais je reste fidèle a mes convictions profondes. Quoiqu il en soit voila la vérité que je vous dois a vous mes chers lecteurs.

Maintenant il neige ou il pleut, je suis au chaud et a sec et la conscience tranquille.

Je vous souhaite a vous tous, Ramadan moubarik wa karim.

Ba-Ayouch lausanne


Auteur/autrice