DHJ-OCK : Derby sous le signe de la protestation de la presse locale

Face a des Khouribguis particulièrement remuants, surtout en deuxième mi-temps, les coéquipiers de Réda ont appris que le football se joue en réalité en 90 mn et non durant la première mi-temps, faute de la baisse du régime en second half. Et même si on s’était détaché en creusant l’écart par deux fois, il ne faut jamais chanter victoire avant le sifflet final.

c’est tout ce que nous pouvons dire sur cette rencontre. Et que tous les lecteurs du journal le Matin veuillent bien nous excuser étant donné que la presse locale a décidé de protester d’une manière civilisationelle contre les agissements inadmissibles du comité du DHJ a son égard. c’est pourquoi les représentants de la presse nationale, accrédités a El-Jadida, ont porté un brassard rouge et quitté la place qui leur est réservée en signe de protestation tout en déposant une pétition au siège du DHJ. Pourquoi ?

Vendredi 26 mai, le DHJ a fêté son cinquantième anniversaire en invitant en catimini un nombre très restreint des hommes de la presse. Mais ces derniers n’ont pas branché en signe de solidarité avec leurs collègues non invités. Messieurs les dirigeants, les hommes de la presse locale assistent pour accomplir leur noble mission et participer en tout dévouement a la promotion du sport marocain. En plus, jamais un membre de la famille de la presse locale n’acceptera de se plier aux désirs sataniques de ceux qui manigancent pour créer la zizanie ou la discorde entre les hommes de la presse par leurs stratagèmes.

Mais, messieurs les dirigeants, la presse locale n’acceptera jamais d’être invitée a la dernière minute pour combler le vide. Vous lui devez tout le respect puisque le Difaâ a retrouvé ses sensations d’antan grâce a elle.
D autre part, la presse locale n’a cessé de signaler que la place qui lui est réservée n’est guère convenable sans oublier qu elle est généralement prise d’assaut par d’autres personnes ou « confisquée » pour d’autres raisons.

Mais le comité du DHJ continue a faire la sourde oreille. Tous ses agissements sont inadmissibles et prouvent que le club doukkali traverse une crise que le président délégué et le trésorier général ont dénoncée il y a quelques semaines par leurs démissions.

Notons a la fin que même Baba (Ahmed Magrouh), Chérif (Mustapha Fetoui) et Ben Biyi, des figures emblématiques du football national en général et doukkali en particulier, n’ont pas été conviés a assister au « gala ». Peut-être que les 11 invitations données a l’association des anciens joueurs ont été offertes a des joueurs «martiens»!

Abdelmajid Nejdi
Lematin.ma

Auteur/autrice