El Jadida opère sa mue

Doukkala avait l’image d’une région agricole riche en potentialités humaines et économiques, mais au fil des années elle a commencé a souffrir de la sécheresse.

Pour y remédier, les autorités, les opérateurs économiques ont déployé des efforts énormes et ont multiplié plusieurs initiatives et projets tant sur le plan du développement industriel que touristique. Les investisseurs, a leur tour, ont mis la main dans la pâte pour mettre sur pied les projets économiques et sociaux qui répondent pleinement aux attentes, aux besoins et aux aspirations de la population doukkalie.

La région des Doukkala se doit d’être a la hauteur, puisqu elle est privilégiée par des conditions favorables a l’investissement.
A El Jadida, le tourisme souffre d’un manque d’infrastructure d’accueil et d’une véritable politique de promotion. Mais cette ville, le Deauville marocain, n’a pas manqué de chance. Elle a décroché le gros lot. Elle sera l’un des six stations balnéaires que le gouvernement souhaite développer dans le cadre du Plan Azur.

Les Jdidis ont tant attendu cette opportunité tant souhaitée et les opérateurs économiques sont bien décidés a accompagner cette ville dans sa mutation.
Avec un port d’une capacité de 25 millions de tonnes par an, une autoroute, un réseau ferroviaire et des infrastructures qui se développent, El Jadida s’est emparée de tous ces atouts pour amorcer son décollage économique et social.

Aujourd hui, le port de Jorf Lasfar constitue un maillon essentiel de l’essor de la région autour duquel l’activité ne cesse de se développer.
La plus grande centrale thermique du pays, d’une puissance de 1330 mégawatts est installée a Jorf Lasfar. Elle consomme 3,4 millions de tonnes de charbon par an.

La ville d’ El Jadida est devenue une zone active. Elle a séduit d’autres catégories d’investisseurs. La zone industrielle implantée sur 117 hectares sur la route de Marrakech, un axe a très fort trafic. Elle accueille aujourd hui l2l entreprises en activité, dont 105 pour le secteur de transformation.
Pour El Jadida, une autre chance vient s’ajouter a la première. l’autoroute qui relie la ville d’El Jadida a Casablanca, va être le cordon ombilical indispensable et fort attendu car elle a connecté El Jadida aux autres réseaux routiers : Tanger- Marrakech et Casablanca-Oujda.

Cette autoroute est divisée en trois tronçons : Casa- Had Essoualem, Had Essoualem-Tnin Chtouka et Tnin Chtouka-El Jadida. Sa mise en service depuis décembre 2006 a permis de désengorger la Nationale 8, dont le trafic ne cessait d’augmenter.

Finalement, nous pouvons dire que les Jdidis doivent s’estimer heureux et ne doivent pas rater cette opportunité prometteuse pour le développement social et culturel. Les Doukkalis sont appelés a prendre le train en marche pour fructifier les ressources humaines, techniques et financières disponibles dans la région.

Aboulkacem A.
Al Bayane

Auteur/autrice