Décidément cette flambée des prix enregistrée dérnièrement et qui va crescendo depuis le mois de juillet de l’année en cours, n’arrange en rien la situation des ménages. Touchant tous les secteurs vitaux a consommation courante des concitoyens et coincidant avec le mois saint et la rentrée scolaire, le portefeuille des foyers est soumis a une épreuve de force, d’autant que les salaires perdurent dans une situation de surgel.
Pour ne citer que le secteur de l’alimentaire, la hantise de la hausse fortement ressentie au sein des détenteurs des bourses maigres, a été fomentée au cours du mois de ramadan, par l’augmentation discretionnaire et illicite de certaines denrées alimentaires de nécessité par des commerçants peu consciencieux et ce, au mépris de la loi (fraude sur la qualité, défaut d’affichage etc….) érigée justement pour protéger la large couche des consommateurs déja meurtris au quotidien par ce désiquilibre.
Il va sans dire, que le temps de pause rompant le jeune de toute une journée ne peut admettre une faim supplémentaire sachant que le lendemain est encore une journée du saint ramadan. Cette thèse est d’autant plus vraie qu elle s’applique également a la période d’aprés ramadan, a la pensée d’un nouveau jour présentant les memes ingrédients.
