Il faut assassiner la littérature

En tant qu étudiants de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines d’El Jadida, nous ne pouvons que remercier M.Abelouahed Mabrour, M.Mohammed Benjelloun et Mme Salima Khattari, les respoansables du colloque organisé le 6 et 7 mai 2010 a la salle des conférences en collaboration avec l’Alliance Franco-Marocaine et le Conseil de la Communauté Marocaine a l’Etranger.

Il est tout a fait normal, qu après la clôture de ce colloque, nous pensons a les remercier du fait que si nous constatons le parcours des écrivains de la littérature marocaine d’expression française, nous nous rendons compte qu ils sont très bien récompensés par de nombreux prix internationaux, c’est le cas de Sefrioui (le grand prix du Maroc obtenu en 1947 pour son recueil de nouvelles, Le chapelet d’ambre), Khair Eddine (le prix Enfant terrible fondé par Jean Cocteau obtenu en 1967), Chraibi (le prix de l’Afrique méditerranéenne pour l’ensemble de son œuvre en 1973), Benjelloun (pour son roman La nuit sacrée en 1987), Khatibi (le grand prix de l’Académie française obtenu en 1994) et Dernièrement Laâbi(le prix Goncourt de la poésie en 2009), alors qu ils sont négligés en quelque sorte par les médias marocains. Rares sont les émissions qui leurs sont consacrés. Autrement dit, La reconnaissance a l’extérieur n’a pas son équivalent ici a l’intérieur.
D autre part, si le statut de la littérature marocaine d’expression française n’est pas très bien défini. Ce n’est pas a cause de notre situation linguistico-culturelle que nous ne pouvons pas arriver a avancer très bien dans ce domaine, mais c’est une faute plutôt d’une absence de volonté politique parce que non seulement, il s’agit d’une question de moyens financiers, mais le temps est arrivé pour investir dans le culturel, notamment dans l’enseignement parce que avec un bon enseignement, nous obtiendrons, bien entendu, de bonnes cultures.

Il est a signaler aussi que ce colloque qui a été sous le thème : La littérature marocains d’expression française : la troisième génération ou l’épanouissement des individualités, nous a permis d’entretenir divers débats avec des universitaires : M. Mohammed Ait Rami, Mme Najlae Nejjar, M.Abderrahmane Ajbour, M. Reda Bejtit, M. Mostapha Bencheikh,M.Khalid Zekri, M.Abdellah Baida, M. El Mostapha El Hachlaf (doctorant) Et les écrivains Youssef Wahboun et Youssef Amine Elalamy.

Espérant que Cette reconnaissance de la part de notre faculté envers les jeunes écrivains francophones ne sera pas la dernière et pourquoi nous ne pensons pas ainsi a des écrivains arabophones, amazighophones ou même darijaphones afin d’enrichir nos compétences en tant que lecteurs qui ont soifs de culture.

Najat Zouadi

Auteur/autrice