On les côtoit chaque jour, on les provoque, on les poursuit, on en rigole, parfois on a pitié d’eux, on les nourrit, on leur donne des habits et couvertures… ils sont ancrés dans notre espace visuel de tous les jours jusqu a devenir invisibles, meurent dans la totale indifférence, disparaîssent du jour au lendemain.
Dans l’absence totale de toute prise en charge de cette catégorie de citoyens marocains, on les laisse érrer dans les rues de la ville malgré le danger que présente quelques uns.
(Photo Moutataoui Abdelkebir)
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