Interview avec Mr Moundib, président du club de DHJ Footbal

Vous avez indiqué, lors de l’assemblée générale, que vous disposez d’un projet complet, pouvez-vous parler de quelques détails de ce projet ?

Effectivement, on dispose d’un projet complet pour développer le jeu dans la ville d’El Jadida. La je parle du travail en équipe complète dans le but de moderniser l’infrastructure du club, renforcer les relations avec les sponsors et sortir du travail “normal” et habituel afin de bâtir un club moderne capable de nouer de nouvelles relations, qui l’aideront a passer de l’amateurisme au professionnalisme, et surtout s’intéresser aux petites sections qui garantissent la continuité du club.

Le contrat avec un de vos sponsors n’a pas été renouvelé, y aura-t-il un nouveau sponsor ?

Assurément, nous discutons avec plusieurs enseignes qui ont exprimé leur accord de principe pour contracter avec le DHJ, dans les prochains jours nous annoncerons officiellement les noms des sponsors du club.

Quels efforts avez-vous déployé pour ouvrir le centre de formation qui devait être inauguré l’année dernière ?

Vous savez que le centre de formation a été dirigé dans le cadre d’un programme national, l’ancien 1er ministre Driss Jettou avait lancé, en coordination avec les autorités locales, la création d’un ensemble de centres. Le problème aujourd hui est entre les mains de la Fédération Royale Marocaine de Football qui doit le préparer et nous le passer.

Le DHJ participera dans la ligue des champions africaine et le stade ne dispose pas des conditions minimales de compétition, qu avez-vous fait dans ce sens ?

Le stade est une propriété du conseil municipal, obligatoirement la partie propriétaire doit œuvrer pour restaurer ses espaces, vous devez savoir que nous sommes sur le point de restaurer la tribune d’honneur et de mettre des chaises fixes dans ses pavillons, et nous attendons toujours la autorisation du conseil municipal.

Le terrain du stade est détruit, ce qui a empêché les joueurs de montrer toutes leurs capacités techniques, qui en est responsable ?

Il n’y a aucune responsabilité, pour moi le terrain du stade est actuellement replanté spécialement pour l’hiver, et dans 15 jours il sera de nouveau en bon état, nous avons préféré intervenir avant qu il ne soit tard.

Nous remarquons une anarchie dans les tribunes, chaque association a un discours, est-ce que le bureau dirigeant a une formule claire pour travailler avec ces associations, afin d’encadrer le public afin d’éviter les dérapages?

Bien s»r, il y a une formule dans ce sens, le rôle des associations étant de soutenir le club et encadrer le public, nous allons recevoir les représentants de ces associations pour poser un programme commun, nous inviterons également ces associations a constituer une fédération qui les représente toutes, dans l’optique d’unir les visions et rapprocher les points de vue, le but n’est-il pas d’encadrer le public et de soutenir le club ?

On constate l’absence du public même si le DHJ occupe la 1ère place, qu est ce que vous envisagez pour attirer le public au stade ?

c’est un grand problème, est-ce que vous savez que le nombre de personnes qui ont accédé au stade l’année dernière n’a pas dépassé 15.000, et c’est un chiffre qui représente la moitié du public d’un seul match du WAC ou RCA, est-ce qu avec ce public que nous pourrons confronter les grandes équipes nationales ? S»rement, il y a des contraintes, nous sommes maintenant en train d’installer 1500 chaises fixes, dont 800 dans la 1ère phase et 700 dans la 2ème, et nous essayerons d’offrir aux adhérents des cartes spéciales pour faciliter l’accès a la tribune couverte et mettre le spectateur dans les meilleures conditions durant les matchs.

On dit que vous n’êtes pas ouvert a la presse nationale et régionale, est-ce vrai ?

Ce n’est pas vrai, au début j étais un peu réservé le temps d’apprendre tout petit détail sur le club, et bien s»r la presse coordonnait avec le secrétariat générale, puisque le secrétaire général est au courant de tous les dossiers. Aujourd hui je suis a la disposition de la presse a tout moment, mais je demande aux représentants de la presse nationale et régionale de s’assurer de leurs sources d’information avant toute diffusion et de venir vers les responsables, la presse nationale ou régionale est un partenaire qui nous oriente et critique.

Mohamed Dourachad (Traduit par Karima LEBBAT)
Eljadida.com

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