JO Gonzalez, journaliste sportif, caricaturiste et peintre de la lumière: Ses cendres seront rapatriées ce samedi a El Jadida

Après Delanoe, Jo Gonzales a choisi de retrouver la terre de sa naissance, El Jadida, pour y reposer a jamais. Ses cendres seront transférées et mises en terre, ce samedi, en présence de son épouse, de ses amis et de représentants de l’Association des Doukkala.

Né a El Jadida, Jo Gonzales, écrit et dessine dans les journaux locaux, «Petit Marocain» et «Vigie Marocaine» dés l’âge de 18 ans. Tout en poursuivant des études, il fait partie de l’équipe sportive du «Petit Marocain» sous la houlette de Daniel Pilard, avec Tony Serrano, Jacky Bayonne, Jean Charles Huguenard, figures emblématiques du journalisme sportif marocain de l’époque, puis avec Roger Van Haver, Pasquer, a Maroc Presse.

Parcours d’un combattant

Sur le plan sportif, Jo fait partie des premiers acteurs du hand au Maroc dans les années 50, où il joue en scolaire a «El Jadida Université Club» avec les Dehbi, Bouafi, Michel, Marty, Roca, Vachon et autres. En volley, il occupe la place de passeur auprés de Housni Benslimane, aujourd hui devenu l’une des personnalités les plus éminentes du Maroc après une brillante carrière de sportif de haut niveau.

De 65 a 75, Jo Gonzales s’adonne au tennis, au Stade Marocain a Rabat classé 15/4, il fait aussi partie du bureau de Direction dirigé par le Dr Djebli. Il collabore également a la vie de la section hand-ball du club «VERT» comme joueur puis dirigeant avec «papa Zorilla».

Après son service militaire, qu il termine comme officier, il obtient la croix de la valeur militaire.
Jo Gouzalez revient au Maroc où il entame sa carrière de fonctionnaire dans les services financiers de l’Ambassade de France a Rabat lnspecteur du Trésor, il clôt son parcours professionnel a Toulon en 1993. Il est alors proche collaborateur du trésorier Payeur Général du Var.

Sa retraite bien remplie fut studieuse et est consacrée quasi totalement a la peinture et au dessin
Jo Gonzalez, artiste peintre, installé a Fréjus depuis de nombreuses années, est très connu dans l’Est Varois, non seulement pour ses peintures qu il expose régulièrement dans la région, mais aussi pour ses illustrations, ses dessins humoristiques qui garnissent revues, livres et affiches. JO Gonzalez, en dehors de France, expose aux Etats-Unis (Louisiane), Québec, Belgique, Allemagne.

Il n’oublie jamais, dans ses expositions, un petit clin d’œil au Maroc. Il a illustré, avec beaucoup d’humour et de talent, un livre «les mazaganelles» de Jean Louis Morel, marocain d’origine, comme lui, et professeur de lettres a Narbonne. Un ouvrage où l’amour, l’amitié et la sensibilité sont sublimés. Un livre de souvenirs de jeunesse a Mazagan.

Jo Gonzalez a choisi, depuis plus de vingt ans, de vivre a Fréjus, dans une région qu il aime particulièrement et qu il s’attache a faire apprécier aux autres a travers sa peinture lumineuse et riche de ses couleurs exceptionnelles.

Sa passion pour la luminescence de la Provence transparaît avec éclat et sérénité dans ses tableaux.
Il manifeste cette affection a travers les dessins du livre «Chapelles de Roquebrune-sur-Argent » édité il y a deux ans.

Jo Gonzalez a pris une part prépondérante dans la vie culturelle et associative dans la ville de l’Est Varois.


Albayane.ma

Auteur/autrice