L académie se penche sur la mise a niveau des internats

CETTE année, la situation des internats des élèves du rural est une des priorités majeures de l’académie régionale d’éducation et de formation Doukkala-Abda. En effet, des établissements d’accueil ne répondent plus aux normes. Certains sont même dans un état de dégradation alarmant. Une rencontre régionale, a laquelle ont participé des présidents de collectivités locales, a été organisée dans ce sens. l’objectif est de prendre, dans un premier temps, des mesures d’urgence. Des promoteurs de la région ont même adhéré au projet pour assurer les commodités de séjour des élèves, est-il indiqué. Les présidents des administrations élues ont également salué l’initiative.
Les internats concernés se trouvent dans les communes d’Oulad Sbita, Sidi Smael, Zaouiat Saïss, Laghnadra et des Zémamra. Les premiers coups de pioche de restauration ont démarré dans deux internats situés a Sidi Smael et a Zémamra. Les travaux portent sur la remise en état des systèmes d’étanchéité, de plomberie, d’électricité, des sanitaires et des cuisines.
Des études ont montré que la première enveloppe -de 2.311,14 DH- allouée pour l’entretien des bâtiments scolaires était insuffisante. Ainsi, une rallonge de 4 millions de DH a été débloquée. Par ailleurs, des partenariats ont été entérinés avec des collectivités locales pour dégager des fonds supplémentaires. c’est une plus-value qui est plus a même d’assurer des conditions d’hébergement acceptables, est-il déclaré.
Rappelons que la région Doukkala-Abda comprend quelque 34 internats, répartis sur 28 collectivités locales. La province de Safi en compte 17 répartis sur 13 collectivités locales. Et les 17 autres sont situés dans la province d’El Jadida répartis sur quelques 15 communes de la province.
Le nombre d’internes boursiers dénombrés dans l’enseignement secondaire collégial, pour le compte de l’année scolaire 2006-2007, est de 1.347 pensionnaires dont 47% sont des filles. Par ailleurs, 2.538 internes, dont 44% de filles, sont inscrits dans l’enseignement secondaire.

Mohamed Ramdani
L’economiste