L été de toutes souffrances…

L été 2006 a été, pas comme les années précédentes, pour les enfants de la campagne.
Un été de terribles souffrances, peur au ventre pour leurs parents et familles, suite aux morsures du scorpion noir.
Tout le monde sait, tout peut arrivé dans les zones rurales ou agricoles, du rencontre avec des animaux redoutables comme les serpents ou les scorpions, qui peut être dramatique est la prise en charge de ces accidents relativement rares mais parfois gravissimes, l’intoxication par un scorpion (scorpionisme).
Qui demande un sang froid, un dispensaire ou un hôpital juste a côté, mais voila impossible.
Trouver un moyen de transport a ce moment crucial, c’est le parcours de combat.
Alors, vous les responsables je vous laisse seul juge, si c’était votre enfant ?

Bravo ! ce petit garçon, Youssef est entrain de jouer avec ses frères, dans la cour de leur maison, soudain c’est le drame, le scorpion a passer par la, sans le rater, suivit par la folie, tout le monde court, crie, pleure ; mais le courage d’Youssef a pris le dessus, et un ange s’arrête pour acheter des cigarette, Mustapha est immigré a l’Espagne, ne se fait pas prier, a pris le petit garçon est direction Azemmour, hélas ! Ne peut rien faire, il faut aller a El-Jadida.

Pendant ce temps la, j étais alerté par son oncle, direction a l’hôpital Med V, on est la, mais on ne voit pas les autres, sans perdre du temps, on inscrit le petit et tout est près pour lui.
Les voila, il faut quand appelle son père, non a dit Youssef, je ne veux pas mourir, est mon père va être triste et seul, faut pas l’appelé maintenant.
Une le médecin l’a consulté, l’ordonnance dans ma main, les médicaments sont la (piq»re, pommade et comprimé).
Un grand merci avant tout, a ce jeune homme Mustapha, ensuite au médecin, sans oublier le courage et la patience des infirmières de l’hôpital Med V. (comme partout il y a des bons et des mauvais).

Youssef a beaucoup de chance, oui vraiment, un chauffeur du hasard, un oncle réveillé, c’est un bon jour et bon moment (les deux infirmières), et moi qui est née et grandit dans cet hôpital, et dont ma mère a travaillée pendant 44 années.
Toujours avec mon franc parlé je dis :
** chaque enfant, chaque être humain a le droit d’être traité de façon correcte.
** Chaque engagement pour le bien, pour moi comme une obligation, un acte de justice.
Je pars du principe que la personne peut trouver elle-même des solutions, j écoute mieux, j ai toujours été sensible aux autres et aime m en occuper ; mais je suis juste un coup de main.
Mais de tout cœur, je souhaite que les responsables, et le ministère de la santé regardent de près ce phénomène des scorpions noirs, chaque problème a une solution, merci a vous.

Ba Ayouch – Lausanne

Auteur/autrice