Le dernier tronçon de l’autoroute Casablanca El Jadida opérationnel fin octobre

L autoroute Casablanca-El Jadida prête pour fin octobre. Le planning a été respecté. Ce lundi, Karim Ghallab, ministre de l’Equipement et des Transports doit se rendre sur le chantier pour constater de visu l’état d’avancement des travaux du dernier tronçon reliant la capitale économique et celle des Doukkala. Soit 79 kilomètres.

La réalisation de l’axe autoroutier a été confiée a l’entreprise koweïtienne Burhan. Celle-ci a été menée en trois temps. La première phase Casablanca-Had Soualem (16 Km) a été mise en service le 19 février 2004. Cette étape s’est déroulée en 30 mois. Le second tronçon Had Soualem-Tnine Chtouka, soit 35 Km, a été ouvert a la circulation en juin 2005. Il représente un montant de 526 millions DH. Enfin, la troisième et dernière tranche, représentant 28 Km, a nécessité une enveloppe de 467 millions DH et 32 mois de travaux.

L’exécution du viaduc, constitué de deux ponts, d’une longueur de 450 m au dessus l’oued Oum Er-Rabia a été confiée a l’entreprise marocaine SGTM (Société générale des travaux du Maroc) pour un montant de 122 millions Dh et un délai de 29 mois. Le premier pont est déja achevé alors que le second doit être livré le 10 octobre prochain. Les deux premières phases ont été financées conjointement par le FKDEA (Fonds koweïtien de développement économique arabe) et le FADES (Fonds arabe de développement économique et social) a hauteur de 15 millions de dinars koweïtiens chacun. A noter que la dernière phase a été financée par la BEI a hauteur de 685 millions DH. A la fin de l’année 2005, la circulation moyenne journalière enregistrée sur la section autoroute Casablanca-Tnine Chtouka a atteint 3.486 véhicules par jour. La recette représente près de 14 millions de DH.

La mise en service de l’autoroute Casablanca-El Jadida dans son intégralité permettra de décongestionner l’actuelle route nationale. Cette dernière connaît un trafic intense et est tristement réputée pour être particulièrement meurtrière.

Mohamed RAMDANI
L’economiste

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