Les routes d’El Jadida Circulation saturée

La circulation a El Jadida est devenue une véritable épreuve, surtout aux heures de pointe et pendant la saison estivale. Déja assez polluée, la ville est carrément asphyxiée par ce flots de véhicules qui, chaque jour, l’investissent de toute part. Il est arrivé que les embouteillages paralysent, durant de longs moments, certaines des rues de la ville les plus fréquentées.

Les spectacles auxquels on assiste alors sont des plus navrants. Même les services d’ordre s’avèrent, en des cas pareils, impuissants a bien tenir la situation en main. Non pas par manque de volonté ni par indifférence, mais tout simplement parce que le degré de saturation est tel qu on imagine mal une action efficace et surtout rapide. Un constat s’impose : il y a trop de voitures pour peu de rues. Le résultat logique est qu a chaque fois qu un moteur vrombit, les prémices d’un embouteillage se profilent a l’horizon. Même les places supposées piétonnes n’y échappent pas.

Par un phénomène d’accumulation et plus particulièrement en l’absence de solutions appropriées et radicales, les choses risquent d’empirer. Car, si les plus belles villes ne peuvent donner que ce qu elles ont, El Jadida, en l’occurrence, est en train d’être surexploitée. Normal qu elle donne l’impression d’étouffer. Qu en sera-t-il dans quelques années ? (a l’horizon 2010). Aux urbanistes de répondre et a la Municipalité de trouver impérativement des solutions
Toujours dans le même ordre d’idées, le phénomène – et c’en est vraiment un – du parking anarchique.

Ce dernier nous en fait voir de toutes les couleurs et contribue a aggraver excessivement une situation déja, dès le départ, alarmante. Les services concernés ont, depuis de nombreuses années, pratiqué une démarche répressive fondée sur le recours automatique a la sanction du «sabot».
Or, ce faisant, ils contribuent d’avantage a envenimer la situation. Une voiture immobilisée par un sabot l’est, dans la majorité des cas, pour des heures, voire une journée entière, parfois. Est-ce cela la solution ?

Lekhiar El Mostafa
LE MATIN

Auteur/autrice