Depuis des décennies, le Maroc s’efforce de combattre tous les maux sociaux possibles et imaginables pour faire plaisir a une communauté qui, loin d’être marocaine, veut faire du pays un marché de crédit s»r et solvable a tout prix. Une communauté d’organismes financiers mondiaux tels la Banque mondial et le fond monétaire international (FMI) qui a marqué le passé marocain par le fameux (PAS) plan d’ajustement structurel dont les répercussions sont et resteront visibles jusqu au remboursement de l’intégralité de la dette publique.
En effet, Les pratiques financières et économiques d’un gouvernement contraint a suivre les recommandations du « PAS » caractérisés par la recherche de la croissance, l’équilibre extérieur de la balance commerciale et la stabilité des prix ont fait de l’Etat une machine pragmatique qui alourdie constamment les charges fiscales des ménages au profit d’un produit intérieur brut (PIB) positif permettant de rembourser les crédits en cours et encourageant a en demander des nouveaux. Cette spirale d’endettement a pour unique victime le citoyen marocain qui pendant une certaine période a fortement condamné cette politique source de misère et d’inégalités sociales et cause directe de l’immigration massive des cerveaux marocains.
Un exode légitime et logique mais fatal pour le développement du pays qui, toujours sous les recommandations du PAS, a fait appel a l’investissement étranger pour stimuler l’emploi et par conséquent relancer la consommation et la production sachant d’avance que les revenus générés par ces activités importées sont destinés a quitter le Pays vers leurs pays d’origines. Résultat direct : Ré-endettement soutenue.
Cette situation, bel et bien difficile pour les marocains qui, pour la plupart ignorent qu ils sont lourdement endettés.
Issam KAMAL
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