Propagation de la mendicité

Louange a Allah ; que les éloges et la paix soient sur notre Maître, notre Prophète et bien-aimé le Messager d’Allah Sidna Mohammed.

Bonjour tout le mode, et Sana Hijria Saïda !

PROPAGATION DE LA MENDICITE
La mendicité est un phénomène qui existe depuis la nuit du temps ; il s’amplifie d’une manière inquétante partout au Maroc.

La ville d’El-Jadida pendant les années cinquante et soixante, avait une population réduite si bien que tout le monde se connaissait par le nom du métier de leur père exerçait (oueld nejjar, oueld hajjam,etc), ou celui de leur mère (oueld tâmou, oueld ghannou,etc), étant donné que la majorité des gens n’avaient pas le livret de l’état civil pour pouvoir prétendre a un nom de famille spécifique.

Si ma mémoire ne fait défaut, on comptait a l’époque deux catégories de mendiants :

La première composée d’hommes, solo ou formant un duo ou un trio, tatôt bohémes, tantôt raconteurs d’histoires féeriques (Haddawa), habillés fantaisistement comme l’as de pic, errant et sillonnant les ruelles « Drouba », demandant, a qui veut l’entendre mais d’une manière poétique, la charité en chantant, parfois des airs religieux ou campagnards empreints d’émotion et de nostalgie, accompagné souvent d’une personne tapant sur un « Bendir ou une grande taârija » qui fait vibrer plus d’un, un autre soufflant sur une « O»ada » en harmonie avec les autres instruments.

L’autre catégorie composée de femmes moins bruyantes que les hommes, taciturnes la plupart du temps, mendièrent a voix basse et affective, de peur que leur dignité ne soit diminuée ; leur message est souvent bien reçu par les habitants qui les aidaient selon leur capacité respective.

Aujourd hui la mendicité prend des dimensions inquiétantes au vu et su de tous (Etat et Peuple), qui ont malheureusement un oeil sur le Pathéon et l’autre sur la Tour Eiffel.

Les mendiants sont de plus en plus nombreux, pour la plupart cela devient un métier lucratif (un gain honteux pour certains) et une aubaine inespérée pour beaucoup. Parmi eux, il y a ceux :

1- Qui sont, errants dans les Souks, les marchés et les supers marchés, les cafés, les restaurants, les gares, les autocars, les bus, les stations de taxis,etc
2-Qui sont assis auprè des banques, PTT, bureau de tabac, des Administrations, solo ou en couple, entourés de leur progéniture.
3-Qui exposent publiquement et d’une manière flagrante, leur amputation, des certificats médicaux ou autres.
4-Qui lisent couci-couça le « Coran vénéré », qui n’a pas besoin d’être lu pour mendier,et j en passe puisque les scènes sont nombreuses et diversifiées.

Où sont donc les remèdes pour mettre fin a cette calamité populaire qui est entrain de ternir l’image de marque de notre beau et paisible Pays le Maroc?

A mon opinion, aucune solution ne pourrait pas le moindrement du monde être envisageable présetement tant que :

1-Les caisses de l’Etat sont vides.
2-les deniers détournés ne sont pas retournés aux caisses de l’Etat.
3-Les entreprises ne paient pas leurs impôts comme il se doit.
4-Qu il n’y a pas un impôt sur la fortune.
5-Qu il n’y a vraiment pas une gestion saine des Affaires du Peuple.

« TOUT VIENT A QUI SAIT ATTENDRE »

Elmostafa ABDOUSS
Eljadida.com

Auteur/autrice