Rabat souffle ses cent bougies

Née d’une confluence de polyphonies,
Rabat, la capitale, souffle ses cent bougies.
Se scindant en quartiers comme par magie,
Son attirance est pure harmonie.

Carrefour de convivialité via ses fratries,
Rabat continue a brasser les ethnies.
Son climat l’aide a amadouer les parties,
Sous le charme de ses plantations fleuries.

Dans sa médina, de chaux les murs sont blanchis.
Les artisans a l’œuvre de jour, de nuit au pis,
Sculptent le bois, les métaux, le rubis, ,
Excellent aussi dans les habits, les tapis,

La muraille d’enceinte, par le temps, jaunie
Protège les Oudayas aux ruelles bleuies,
Les quartiers bouillonnant de récits,
Le Chellah, les Palais et Riads bien jolis.

En face des méandres de l’Oued* jamais tari,
La tour Hassan inachevée glorifie
L’histoire d’Hommes illustres au génie
Fédérateur pour le nanti et le démuni.

L’art et la place des édifices construits
Dénotent la richesse dans le style de vie.
L’acceptation des idées d’ailleurs et d’ici
Montre que l’ouverture n’a pas de prix.

La ville moderne s’attache, dans le Souissi,
L’Agdal, le Ryad, , aux soins du corps et de l’esprit.
Hôpitaux, universités, mails, , a cor et a cri,
Germent comme les champions de l’écologie.

Capitale du Maroc jeune et averti,
Rabat prêche la paix et la démocratie
Avec le respect des valeurs d’autrui.
Le Tout-Rabat souhaite qu on l’apprécie.

Moussa Ettalibi, Dr Sci., Rabat le 28-07-2012

*Embouchure de l’Oued Bouregreg qui se jette dans l’Océan Atlantique

Moussa Ettalibi, Dr Sci.
Eljadida.com

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