TAXIMAN A EL-JADIDA

Louange a Allah ; que les éloges et la paix soient sur notre Maître, notre Prophète et bien-aimé le Messager d’Allah Sidna Mohammed.

Bonjour tout le monde !

TAXIMAN d’ EL-JADIDA

L’apparition des premiers « petits taxis » a El-Jadida a eu lieu vers fin des années cinquante.
Leur nombre a cette époque n’excédait pas les dix taxis. En effet et par tradition, très peu de gens utilisèrent ce genre de transport pour leur déplacement en ville, préférant ainsi de se déplacer a pieds, en vue d’économiser un peu d’argent, se dégourdir les jambes, sans se rendre compte qu on fait le meilleur sport qui puisse exister, en l’occurrence « la marche a pieds très active », permettant a ses pratiquants régulièrs de, contrer des maladies, qui aujourd hui touchent en plein fouet des corps souvent inactifs, quelques esprits dominés littéralement par une paresse qui ne dit pas son nom.

Le seul moyen de déplacement utilisé jadis par la population Jdidie, peu nombreuse en cette période nostalgique, était assuré par de fameux calèches qui avaient un charme particulier, disparus a jamais ; c’étaient des véhicules hippomobiles, a quatre roues, découverts sur le devant, dotée de sièges en arrière, tirée par deux forts et dociles chevaux de race assurément Marocaine. Ces véhicules légers appelés communément « K ouatcha », étaient conduite adroitement par des personnages d’âge avancé, habillés a « la Marocaine », très accueillants, de surcroit avenants et pleins d’entrain. Ce genre de transport moins cher que les « petits taxis », était disponible a tout moment de la journée a leur point d’arrêt et de départ sis en face de l’entrée principale du « Mellah ».

La situation urbanistique d’El-Jadida, connait ces trois dernières décennies, une extension vertigineuse, a l’instar de nombreuses villes Marocaines comme Mohammedia par ex., que je connais bien, puisque je la considère personnellement comme ma ville adoptive ; elle est d’une ressemblance inouïe a ma ville natale bien aimée El-Jadida.

Selon « Press Sidi Bennour », l’Etat et l’OCP, envisagent de créer pour 2030, un projet futuriste d’une superficie de 1300 ha, appelé « Pôle Urbain Mazagan », pour une population évaluée a 130.000 habitants. Ce projet faramineux, dont les études techniques seront achevées en 2014, est situé et pris en sandwich entre la fameuse prison agricole « Elâder » et le « complexe Mazagan » ; il va co»ter la somme astronomique de 5 milliards de DH. l’économie de la ville et sa région prospérera, alors que les familles nécessiteuses Jdidis vont malheureusement pâtir d’avantage, puisque la vie va devenir beaucoup plus chère que maintenant.

La population d’El-Jadida a été plus que doublée, voire même triplée en l’espace de trois décennies, et ce en raison de l’exode rurale massive de nombreuses familles arrivant du bled, pour s’installent définitivement dans la capitale de Doukkala, où elles mènent inéluctablement une vie meilleure par rapport au bled, où elles étaient démunis de beaucoup d’atouts sociétaux.

Il est prévisible que cette population atteindra le seuil de million en l’an 2030 si ce projet gigantesque verra le jour.

Le nombre de « petits taxis » a El-Jadida comme partout ailleurs est en perpétuelle croissance ; il avoisine aujourd hui les 531, ce qui rend ipso facto la circulation et le stationnement dans la ville et ses artères, de plus en plus difficile et embarrassante, notamment pendant la période estivale, suite au nombre impressionnant de voitures ( la facilité des crédits en est la principale cause), des estivants qui affluent et arrivent en masse de toutes parts a cette ville, où il fait beau vivre, d’habitude paisible pendant l’automne, l’hiver et une bonne partie du printemps, en vue de se rafraîchir, profiter de la magnificence de ses plages splendides, fuyant ainsi la canicule, certes insupportable par bon nombre de gens.

c’est ainsi que la vie économique de la ville devient florissante pour certains commerçants et familles lambda qui louent leur maison aux estivants, et un calvaire pour d’autres qui sont les citadins Jdidis nécessiteux qui n’ont aucune ressource pour faire face a la cherté galopante de la vie, n’osent point tendre la main et demander la charité par peur de porter préjudice a leur dignité stoïquement préservée.

Les « taximan » profitent amplement de l’ébullition de la ville, des marées humaines, constituées ici et la en cette période trop mouvementée, en attente des « petits taxis », qui deviennent certes une denrée rare. Ace propos, certains taximan manquent de civisme et de cordialité (j espère de tout cœur qu ils soient seulement une minorité), que je qualifie a priori de brebis galeuses, malgré qu ils sont détenteurs d’un permis de confiance, qui les oblige a, respecter rigoureusement le code de la circulation en ville, avoir une conduite irréprochable vis-a-vis des passants, des clients, d’autres véhicules, etc. On leur reproche (pas a tous) d’avoir la mauvaise habitude de :

1-ROULER a vive allure en pleine ville dans des véhicules obsolètes ;
2-S ARRETER n’importe où et n’importe comment pour permettre au(x) client(s) de descendre ou de monter;
3-SNOBER les clients qui sont a deux ou a trois en attente d’un taxi;
4-REFUSER souvent, de s’arrêter au(x) client(s)même si c’est vide, de faire marcher le taximètre, d’accepter votre destination désirée ;
5-IMPOSER souvent un prix déloyal ;
6-DESSERVIR deux et même trois destinations sans demander l’aval du premier client,etcetcpuisque les méfaits sont nombreux.

FINALITE :
En tant que citoyen utilisateur de taxis comme tout a chacun, et pour mettre fin aux agissements irresponsables de certains taximan qui ne craignent ni Dieu-Tout-Puissant, ni ses Sujets, je demanderais a nos concitoyens d’apprendre la bonne habitude, d’avoir de la répartie en cas d’éventuel litige avec un quelconque « taximan » ; si les choses ne s’arrange point, il faudrait aussitôt s’adresser au bureau de la Sureté Nationale, sis a l’entrée de la « Gare routière », sans oublier de retenir le numéro du taxi, la date l’heure, et l’endroit.

Avant de clore ce chapitre, je dis explicitement ce que pensent beaucoup de nos concitoyens, qui ont ras-le-bol de continuer a être rudoyé, tant qu ils ne savent a quel saint vouer, pour mettre fin a cette acrimonie manifestée par une minorité de taximan, qui ont souvent une langue de serpent :
1-aux contrôleurs des visites des « petits taxis » effectuées chaque après midi a partir de 13 h :
1/1-d imposer le fonctionnement des taximètres dans tous les « petits taxis » ;
1/2-de fixer une date butoir pour changement de tout véhicule jugé dans un état mécanique déplorable, dont le nombre est plus important chez-nous par rapport a Mohammedia.

**Les contrevenants et les récidivistes devraient encourir des sanctions pouvant aller jusqu au retrait du « permis de confiance ».

2-au Président de l’association des « petits taxis » de veiller scrupuleusement sur l’application de la déontologie du métier de « taximan » : Le respect du client doit constituer la priorité des priorités

Elmostafa ABDOUSS
Eljadida.com

Auteur/autrice