Un jdidi a Paris (1) : Voyage dans l’œil du cyclone

Partir a Paris, rejoindre les portes du bonheur avec mes deux perles : NEFERTITI et ROMY qui m a énormément manqué ces derniers temps.

Je suis parti avec les chiffres de mon côté, un vendredi 3, dans un avion d’une compagnie étrangère aux couleurs nationales. Au seuil de la porte du Casa-Paris de 17h30, je fus accueilli comme un nabab par un gentleman a l’accent marrakchi, le chef de cabine Mr TARIK, mon double dans ces moments exquis. Je l’interroge en premier :
– c’est vous Monsieur TARIK ?
– Oui ! Je suis le chef de cabine Ah ! c’est vous le journaliste d’El Jadida!!!

Il m a trouvé une place dans la première rangée, la ou sont alignés les invités de marque, les privilégiés du ciel, les pistonnés des airs d’ici bas
Comme un aigle sans « elles », on a survolé deux heures durant, les nuages du nord du Royaume et une partie de la péninsule ibérique, avant d’accéder a la Métropole, via les lumières de la nuit bordelaise.

Vu d’en haut, l’espace français est stratifié, « borné », rangé, « puzzlé », organisé, compartimenté, ciselé De la haut, aucune miette terrienne n’est laissée au « désordre » de la nature, pas trace d’une possible jungle, d’un lot sauvage, omis, oublié, ou a l’abandon, comme partout ailleurs…

Tout est en ordre, ou presque. l’espace lui, est géré au centimètre près. Ici le hasard n’a pas droit de cité, peut être ailleurs, dans le « désert français », ou dans les territoires lointains du quart-Monde, mais pas dans les contours lumineux de la capitale

A l’aéroport de PARIS Orly, il faisait bon descendre, j étais chaleureusement cueilli, dans les bras de mes deux moitiés. Et vous savez ce a quoi j ai pensé, a ce moment précis : le Monde pouvait s’arrêter de tourner, j étais entre les mains du bonheur intemporel, la vie ressuscitait de mille fleurs joyeuses, pétales d’un voyage dans le territoire de la sacro sainte culture, des arts et du savoir.

Depuis l’été 2002 et ce voyage parisien furtif, quand je suis parti au pays de la Reine Elisabeth, a bord de l’Eurostar, la famille en bandoulière, marier mon frère Malik a la fille du Magistrat et Maire de la ville, la belle ELYSE BALLARD.

Depuis cette mémorable virée, j attendais l’heure des retrouvailles d’avec la Dulcinée, avec une maitresse longtemps haïe, la France de mes rêves trahis, celle de mes projets avortés, la Gaule de mes pensées « abrarakourcixiennes », le pays de mes amours exquises, la terre du prochain voyage, de la prochaine escapade, la future symphonie

Demain j ai programmé la visite du Musée du Quai BRANLY, ce trésor culturel offert a l’humanité par Jacques CHIRAC, une des merveilles des temps présents.

Tarik BOUBIYA
Eljadida.com

Auteur/autrice